Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L'inflation française est tombée sous 1% en février. La baisse des tarifs réglementés de l'électricité a contribué à faire ralentir la hausse des prix à un rythme inédit depuis 2021.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais à un rythme inférieur en janvier qu’en décembre. En revanche, les prêts aux ménages poursuivent leur progression régulière. Le rythme serait quand même cohérent avec une croissance plus forte qu’attendu.
La hausse des prix a atteint 3% au Royaume-Uni le mois dernier après 2,5% en décembre. L'inflation pourrait culminer à 3,7% au troisième trimestre selon les prévisions de la Banque d'Angleterre.
La RBA a ramené son taux directeur de 4,35% à 4,10%, comme c’était attendu depuis ses déclarations de fin d’année. Mais elle le maintiendra en territoire restrictif, en raison des incertitudes sur le marché du travail domestique, et des tensions liées aux risques géopolitiques et à la nouvelle politique commerciale des Etats-Unis.
La hausse des taux longs est en partie alimentée par la prime de terme qui remonte ces dernières années. Ce mouvement devrait continuer ; il marque un renversement de tendance par rapport à ce qui avait été observé pendant plus de 40 ans.
Les indices de prix ressortent globalement au-dessus des attentes pour l’inflation totale ou l’inflation sous-jacente, en variation mensuelle comme en glissement annuel. Le président Jerome Powell ne change donc pas son discours sur la nécessité de maintenir encore un taux restrictif.
La hausse des prix en janvier est supérieure aux attentes aux Etats-Unis, à 3%. Le rendement de l’obligation américaine à 10 ans grimpe et les actions se replient.
La BCE vient de publier un rapport sur le taux d'intérêt naturel, dont la fourchette a été révisée entre 1,75% et 2,25%. Mais les chercheurs de l’institution ont surtout relativisé l’intérêt de ces estimations très incertaines, ce qui en fait un guide peu fiable pour les décisions de politique monétaire.
Le «job report», toujours difficile à lire en janvier en raison des révisions annuelles, l’a été plus particulièrement cette année. Les créations d’emplois, en baisse sur un mois, et la bonne dynamique sur novembre-décembre 2024 peuvent être relativisées.
Les taxes chinoises sur le GNL venant des Etats-Unis pourraient inciter encore davantage les exportateurs américains à rerouter leurs méthaniers vers l’Europe. Mais la capacité d’importation reste limitée.
Le président américain souffle le chaud et le froid avec ses droits de douane. Le Mexique et le Canada ont annoncé lundi un accord pour repousser d’un mois la hausse de 25% qui leur est promise. Les mesures annoncées ce week-end réduiraient sensiblement la croissance des Etats-Unis pour 2025 et celle de ses voisins.
Les coûts de l’énergie ont progressé de +2,9% sur le mois. La bonne nouvelle vient de l’inflation sous-jacente et de l’inflation des services, qui ont diminué de respectivement -1% et -0,2% en janvier.
Le cours à Rotterdam du contrat TTF à un mois a bondi de plus de 10% la semaine passée, touchant un plus haut de deux ans. Les stocks ont fortement diminué et le marché parie sur des prix élevés dans les prochains mois. Un risque pour l’inflation.
Sur un mois, la hausse des prix a atteint 0,3%. A 2,8% sur un an, l'inflation de base est légèrement inférieure aux attentes des économistes.
La hausse des prix dans l'Hexagone est ressortie à 1,4% selon l'Insee et à 1,8% selon l'indice harmonisé permettant une comparaison européenne.
La Banque centrale européenne a ramené son taux de rémunération des dépôts à 2,75% et celui des opérations de refinancement à 2,9%.
Les marchés ont intégré beaucoup d’annonces de Donald Trump depuis novembre, au point de croire que la banque centrale américaine pourrait ne décider que d’une diminution de taux de 25 pb en septembre 2025. La chute des marchés d’actions lundi a fait remonter les probabilités pour deux baisses de taux.
Les marchés se sont laissé impressionner par les risques liés à l’investiture de Donald Trump et valorisent une baisse de taux de moins que fin décembre au premier semestre. L’institution, qui les réduira à nouveau de 25 pb jeudi, a le temps de voir venir.
Sur les quatre promesses politiques du candidat, la mesure la plus rapide devrait porter sur les tarifs douaniers. Mais rien n’assure qu’elle soit aussi forte qu’annoncée. Ni aussi inflationniste.
Le fondateur d’Etsa Patrimoine s’est exprimé sur les classes d’actifs qu’il privilégiera en ce début d’année alors que les marchés seront particulièrement rythmés par les premiers jours de Donald Trump à la Maison Blanche. Le conseiller entend également continuer de profiter de l’aubaine des fonds euros, qui ont commencé à publier leurs résultats.