Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Outre des statistiques économiques importantes, les investisseurs auront les yeux rivés sur les publications d'entreprises. Des résultats décevants de la part d'Alphabet, Microsoft, Meta, Apple ou Amazon seraient lourdement sanctionnés et pénaliseraient l'ensemble de la cote.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais presque uniquement sur des maturités inférieures à un an plutôt utiles pour gérer des problèmes de trésorerie. La remontée des prêts aux ménages permet globalement d’accroître à nouveau la masse monétaire.
Le gouverneur portugais Mario Centeno a essayé de secouer les autres gouverneurs de la banque centrale jeudi, plaidant pour une baisse de 50 pb en décembre face au risque pour la zone euro d’être en retard sur la croissance.
Alors que la BoC était déjà en avance sur les autres banques centrales, sa quatrième réduction consécutive de taux porte sur 50 points de base (pb), au lieu des 25 pb escomptés, du fait des préoccupations naissantes sur le chômage.
Le Conseil des gouverneurs a baissé ses taux de 25 points de base, comme attendu. Sans donner de pistes pour la suite, mais avec un discours plus ouvert qu’en septembre.
La hausse des prix a été encore plus limitée qu'estimé initialement le mois dernier.
Les taux de swap d’inflation ont rebondi depuis mi-septembre aux Etats-Unis, mais aussi en Europe de façon plus étonnante, avec un ajustement des anticipations de baisse des taux de la Fed et des taux longs.
Sur le mois de septembre, l'inflation française ressort à 1,4% en données harmonisées alors qu'elle avait initialement été estimée à 1,5%.
Les gouverneurs les plus «restrictifs» pourraient renoncer à la réduction de taux «graduelle» préconisée en septembre. Et donc accélérer le cycle par une nouvelle baisse de 25 pb la semaine prochaine.
L'indice des prix a moins ralenti qu'attendu en septembre aux Etats-Unis, avec encore une inflation cœur plus forte que prévu. Sans que cela ne change vraiment la probabilité de voir la banque centrale réduire ses taux de 25 points de base le 7 novembre.
La hausse des prix est tombée à son rythme de progression le plus faible depuis février 2021, à +2,4%, mais les économistes attendaient un ralentissement plus marqué.
Après des chiffres de l'emploi étonnamment bons, l'évolution de l'inflation sera suivie avec attention. Les banques américaines JPMorgan et Wells Fargo publieront également leurs résultats trimestriels.
Les gouverneurs les plus accommodants fourbissent leurs arguments en faveur des baisses de taux. Au point que les plus restrictifs ont commencé à changer de ton.
Sur les marchés, plusieurs économistes estiment que la banque centrale européenne est en retard dans le cycle d’assouplissement nécessaire. Certains arguments peuvent leur donner raison.
Ce nouveau ralentissement des prix en septembre, sous la cible de 2% de la Banque centrale européenne, renforce le scénario d'une nouvelle baisse des taux au mois d'octobre.
Comme en France et en Espagne, les prix ont augmenté de moins de 2% outre-Rhin en septembre.
Plusieurs indicateurs économiques seront regardés de près par les banques centrales européenne et américaine. TotalEnergies organisera aussi sa traditionnelle journée investisseurs de l'automne.
La publication liée aux dépenses des ménages PCE a confirmé vendredi la tendance vers des baisses de taux de la banque centrale américaine.
En septembre, les prix en France ont reculé de 1,2% par rapport à leur niveau du mois précédent. Sur un an, l'inflation ressort à 1,2% et à 1,5% en données harmonisées pour une comparaison européenne.
Pour sa troisième baisse de taux, la BNS a réduit jeudi son taux directeur de 25 points de base (pb), alors que certains acteurs de marché attendaient potentiellement -50 pb au regard du rythme seulement trimestriel de ses réunions monétaires.