Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les inquiétudes concernant le commerce entre les Etats-Unis et la Chine pourraient amener les entreprises à anticiper les demandes qui font monter les tarifs de transport maritime.
Après un record à 2.484 dollars/once mercredi, certains spécialistes sont persuadés de voir le métal jaune profiter de taux réels plus bas à court terme, et de meilleurs fondamentaux ensuite. Les marchés de futures n’en sont pas encore complètement certains.
Aux Etats-Unis, Alphabet (Google), Tesla ou encore Coca-Cola publieront leurs chiffres trimestriels. En France, les groupes de luxe seront attendus au tournant après des publications décevantes de leurs concurrents.
L’inflation globale s’est inscrite à 2,8% en juin, celle hors produits alimentaires frais et celle des services sont même légèrement remontées. De quoi maintenir les espoirs de hausse des taux de la Banque du Japon pour l’automne.
Le Conseil des gouverneurs a été unanime pour reporter la discussion sur la baisse de taux au 12 septembre, quand il aura davantage de données économiques. Mais la confiance affichée sur l’inflation ouvre clairement une porte pour cette échéance.
Les services continuent de contribuer fortement à la hausse des prix, suivis par l'alimentation, l'alcool et le tabac, les biens industriels et l'énergie.
Malgré une stabilisation de l’inflation totale, la probabilité d’une baisse des taux dès la réunion du 1er août se réduit.
Même si les variations annuelles sont éloignées de l’objectif de la Fed, les marchés anticipent de plus en plus un assouplissement monétaire pour la fin d’année. Une tribune de Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire chez Auris Gestion.
Le Conseil des gouverneurs se réunira jeudi. Malgré des taux encore restrictifs, l’inflation persistante dans les services apparaît comme le principal frein à une nouvelle baisse dès juillet.
La BCE devrait poursuivre son cycle de baisse de taux grâce à la désinflation globale. Le ralentissement de l’inflation dans les services, dont l’évolution des prix a encore du retard sur celle des biens, est plus lent.
Le nombre des nouvelles inscriptions au fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers progresse de 6% sur les six premiers mois de l’année 2024 par rapport à la même période de 2023.
L’indice harmonisé, qui permet une comparaison européenne, est lui confirmé à +2,5%. L’inflation connaît en revanche un léger recul en Espagne, malgré les hausses de prix liées à la saison touristique.
L’indice CPI a reculé en juin pour la première fois depuis mai 2020. En rythme mensuel, l’inflation sous-jacente a touché un plus bas depuis janvier 2021. La Fed pourrait réagir en septembre, et peut-être une autre fois avant la fin 2024.
Le taux de l'obligation souveraine des Etats-Unis à dix ans a touché un plus bas depuis mars dernier après la publication de cet indicateur très suivi.
L’inflation harmonisée HICP a été confirmée jeudi à 2,5% sur un an en juin. En revanche, à 3,9%, l’inflation des services reste à un niveau élevé.
Cet indice symbole des blocages liés à la pandémie de Covid avait gagné 88% en 2020-2021, mais a reperdu 24% depuis.
Entre débat sur l’indépendance de la banque centrale américaine et réforme bancaire, les auditions semestrielles du président de la Fed devant le Congrès ont pris une tournure très politique.
La publication de l’indice ISM des services allait déjà dans ce sens depuis mercredi. Le marché de l’emploi semble continuer à se détendre.
Pour infléchir les trajectoires monétaires, BCE et Fed doivent trouver un bon équilibre entre les données, dont une grande partie est rétrospective, et les perspectives, estime Michala Marcussen, chef économiste du groupe et directrice des études économiques et sectorielles à la Société Générale.
Les économistes réunis au Forum de Sintra s’interrogent sur l’idée de tirer un trait sur la période post-Covid, quitte à imaginer les banques centrales accepter une inflation un peu plus élevée à l’avenir.