Nos articles d'actualités et d'analyse sur l'allocation des investisseurs par grandes classes d'actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Actions et pétrole américains ont connu quatre séances chaotiques depuis la révision du PIB jeudi 30 mai. Ces publications auraient été accueillies positivement il y a quelques semaines.
Le consensus estime que l'institution de Francfort fera une pause dès juillet, et procédera ensuite à des baisses trimestrielles, à l’occasion de ses projections économiques.
Les stocks européens restent très confortables, mais le marché s’est inquiété lundi matin de pannes en Norvège en même temps que de prévisions météorologiques qui font craindre d’importants besoins simultanés en Europe et en Asie.
L’indice des prix à la consommation progresse plus qu’attendu en mai à 2,6% avec une nette progression dans les services à 4,1%. De quoi animer les débats à la BCE.
La masse monétaire est revenue à un niveau plus neutre en rythme annuel, mais la dynamique du crédit s’est quelque peu affaiblie en avril, après deux mois consécutifs d’amélioration.
Contrairement au moral des entreprises qui reste bas, l’indice de confiance des consommateurs allemands affiche un plus haut depuis 2022. Dans le même temps, la confiance des ménages français reste à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme.
Les prix du blé ont regagné près de 30% en Europe en un mois à cause des intempéries en Russie. La hausse pourrait être limitée désormais par les effets de substitution avec le maïs, dont la production mondiale est attendue en forte progression.
Alors que les marchés sont fermés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ce lundi, les investisseurs scruteront ensuite les chiffres de l'inflation des deux côtés de l'Atlantique.
Alors que cela pourrait contrarier la banque centrale, les marchés continuent à vendre les taux japonais. Celui à 10 ans ayant dépassé 1% pour la première fois depuis onze ans.
Le Premier ministre a convoqué des élections générales anticipées le 4 juillet. La hausse des prix au Royaume-Uni a reculé à 2,3% le mois dernier mais moins qu'attendu, remettant en question une baisse des taux rapide de la Banque d'Angleterre et provoquant une correction sur les taux longs.
Un peu remontés depuis deux semaines, les prix des conteneurs du transport maritime avaient bien diminué entre fin février et fin avril et restent très inférieurs à leurs niveaux de 2022.
La BCE ne devrait pas procéder à une deuxième réduction dès juillet, selon un principe de prudence qu’elle a défendu vendredi. Les craintes d’une divergence avec la Fed ressortent davantage du débat d’idées que des données.
Dans un entretien, la membre du directoire de la banque centrale européenne estime en revanche qu'une première baisse de taux en juin pourrait être appropriée.
Le graphique ci-dessous illustre les prix des importations, les prix à la production, les prix à la consommation des biens industriels ex-énergie en zone euro, ainsi que la croissance du taux de change effectif. Récemment, les divergences de politiques monétaires entre la Fed et la BCE, ainsi que les tensions sur le prix du pétrole, ont suscité des craintes quant à une forte dépréciation de l’euro qui pourrait alimenter l’inflation via les importations.
Le dollar-yen a fait le yoyo sur deux jours, de 156,41 à 153,68 puis 154,70. Et cette mauvaise publication liée au ralentissement de la consommation va retarder tout resserrement monétaire supplémentaire de la Banque du Japon (BoJ).