Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Le retour au calme des ventes au détail a renforcé l’euphorie autour d’indices d'inflation en légère baisse.
La hausse des prix aux Etats-Unis est ressortie à 3,4% le mois dernier après 3,5% en mars.
Olivier Vietti, gérant fixed income chez Lazard Frères Gestion.
Aidé par la baisse de l’inflation, le pays semble enclencher un nouveau cycle même si son potentiel de croissance ne devrait pas forcément augmenter beaucoup à terme.
Les prévisionnistes de L’Agefi ont, comme les marchés, décalé la première diminution du taux directeur de la Fed entre septembre et novembre. La BCE et la BoE auront activé deux baisses d’ici là.
Des créations d’emplois décevantes, avec 175.000 unités en avril, ont renforcé l’hypothèse d’une baisse de taux en septembre plutôt qu’en novembre ou décembre.
Les marchés ont réagi plutôt positivement à la conférence de presse de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine. Pourtant, ils devront attendre des données plus significatives sur la désinflation.
Les gouverneurs devraient accréditer ce mercredi 1er mai l’idée de taux élevés plus longtemps. Mais ils pourraient annoncer une diminution du rythme de la réduction du bilan.
A 2,7%, la hausse des prix est en outre supérieure aux prévisions des économistes.
La première estimation aboutit à une hausse du PIB de seulement 1,6% en rythme trimestriel annualisé.
Outre Microsoft, Alphabet, Meta et Tesla, une vingtaine de sociétés du CAC 40 publieront leurs chiffres trimestriels au cours des prochains jours.
La hausse des prix au Royaume-Uni, à 3,1%, est malgré tout supérieure aux attentes des économistes.
Les perspectives de l’économie mondiale publiées le 16 avril par le Fonds monétaire international se veulent prudentes et équilibrées, dans un environnement marqué par une grande fragmentation géoéconomique.
Dans certaines régions, les hausses de taux semblent avoir moins ralenti l’économie que prévu. Ce n’est pas forcément une raison pour faire durer ces resserrements plus longtemps, préviennent aussi les chercheurs du Fonds monétaire international (FMI).
Les chiffres définitifs pour la zone euro seront publiés mercredi 17 avril mais ne devraient pas remettre en cause la tendance à la baisse.
Avec un message plutôt accommodant, l’institution de Francfort rend possible une divergence monétaire avec la banque centrale américaine, que les données d’inflation empêchent d’agir trop vite.
Le nombre de nouvelles inscriptions au Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers est en hausse de 8% sur le premier trimestre de l’année 2024, rapporte également la Banque de France.
La publication de l’indice CPI, toujours élevé, a décalé les anticipations de la première baisse de taux de la Fed à juillet ou à septembre, au lieu de juin.
Les banques constatent notamment une baisse au niveau des crédits aux entreprises, selon l’enquête trimestrielle de la BCE.
Consensus et marchés assurent que la première baisse de taux en zone euro devrait intervenir le 6 juin. Mais rien ne certifie que l’institution pourrait confirmer ce scénario jeudi.