L’inflation américaine a ralenti comme prévu en avril
La hausse des prix aux Etats-Unis est ressortie à 3,4% le mois dernier après 3,5% en mars.
L’inflation aux Etats-Unis a légèrement ralenti en avril, conformément aux attentes des économistes.
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 3,4% sur un an en avril, après avoir progressé de 3,5% en mars, a annoncé mercredi le département américain du Travail. L’indice est conforme aux attentes des économistes interrogés par le Wall Street Journal.
L’indice de base, qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l'énergie, a crû de 3,6% sur un an le mois dernier, conformément aux attentes des économistes, après une hausse de 3,8% en mars. L’inflation de base en avril se situe ainsi à son niveau le plus bas depuis avril 2021.
Sur un mois, l’inflation globale et l’inflation de base se sont établies à 0,3% en avril, après être ressorties à 0,4% en mars. Les économistes anticipaient une inflation globale de 0,4% et une inflation de base de 0,3% sur un mois en avril.
Baisse de taux
En réaction à ces chiffres, plutôt rassurants après deux accélérations enregistrées en février et en mars, le taux de l’obligation souveraine américaine à dix ans a perdu jusqu'à 7 points de base peu après 14h30, tombant jusqu'à 4,34%. Sur les marchés actions, les indices européens, qui reculaient légèrement en début d’après-midi, ont de leur côté basculé dans le vert.
Selon l’outil Fedwatch de CME Group, la proportion d’investisseurs anticipant une baisse de taux de la banque centrale américaine lors de sa réunion de politique monétaire de juillet grimpait à 29,1% contre 26,4% le 14 mai.
A lire aussi: L’emploi américain rééquilibre le débat sur les taux
Un évènement L’AGEFI
TECH & FINANCE
Plus d'articles du même thème
-
La chute se poursuit sur des marchés paniqués par la guerre commerciale
Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vif lundi après le plongeon des marchés asiatiques. Les taux continuent également à reculer. -
EXCLUSIF
Les gestionnaires de taux contiennent leur panique
Les prévisionnistes de L’Agefi tendent à ajouter une baisse de taux à six mois tout en diminuant leurs prévisions pour les taux longs aux Etats-Unis et en augmentant celles sur la zone euro. -
L’emploi américain, une bonne nouvelle dans une période troublée
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane.
Sujets d'actualité
Tous les sujetsETF à la Une
Les plus lus
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions
