Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur la banque centrale américaine (la Réserve fédérale ou Fed), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les prévisionnistes de L’Agefi tendent à ajouter une baisse de taux à six mois tout en diminuant leurs prévisions pour les taux longs aux Etats-Unis et en augmentant celles sur la zone euro.
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane.
L’inflation PCE sous-jacente a même augmenté aux Etats-Unis. Les dépenses de consommation, surtout, tiennent un peu mieux que ce qu’auraient pu attendre certains économistes, et les marchés, toujours inquiets.
Cette économiste spécialiste du secteur bancaire chez BNP Paribas a produit la semaine dernière une note très complète sur la deuxième opération de réduction du bilan de la Fed (QT) et tous les facteurs à prendre en compte pour avoir une vue globale des risques.
La banque centrale américaine a décidé de réduire son bilan à un rythme plus lent à partir d’avril, abaissant de 25 à 5 milliards de dollars le montant des obligations d’Etat qu’elle ne réinvestit plus chaque mois. Au-delà du débat sur les raisons de cette mesure, notamment liées aux perturbations du blocage du plafond de la dette américaine, la Fed cherche le bon tempo.
L’incertitude à propos des effets sur l’inflation et la croissance des politiques de l’administration Trump est trop forte. La banque centrale présidée par Jerome Powell n’a pas vraiment de raison de baisser ses taux. Elle devrait en revanche annoncer un ralentissement prochain dans la réduction de son bilan.
La hausse des prix aux Etats-Unis s'est modérée plus qu'attendu en février sous l’effet notamment d’une baisse des tarifs de l’essence et des billets d’avions.
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons au premier regard. Le détail confirme cependant une dynamique assez faible : l’économie américaine ne s’effondre pas mais ralentit clairement.
Les marchés parient depuis novembre sur une révision du ratio de levier supplémentaire (SLR) comme en 2020. La mesure n’avait pas été pérennisée. Mais le contexte a également beaucoup changé depuis.
Les prévisionnistes de L’Agefi ajoutent une baisse de taux à trois mois en zone euro, et une à six mois au Royaume-Uni, tout en diminuant leur prévisions de taux longs sur les Etats-Unis.
L’investissement pourrait continuer à ralentir, sans que cela ait forcément un effet dépréciateur, vu les problèmes structurels d’offre et la demande liée à une économie résiliente. Le marché et les prix ne devraient cependant pas trop augmenter cette année.
Les indices de prix ressortent globalement au-dessus des attentes pour l’inflation totale ou l’inflation sous-jacente, en variation mensuelle comme en glissement annuel. Le président Jerome Powell ne change donc pas son discours sur la nécessité de maintenir encore un taux restrictif.
La hausse des prix en janvier est supérieure aux attentes aux Etats-Unis, à 3%. Le rendement de l’obligation américaine à 10 ans grimpe et les actions se replient.