Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
La probabilité d’une baisse des taux directeurs de la Banque centrale américaine en juin a chuté de 65% à 57% vendredi après la publication des chiffres de l'emploi.
La publication de l’ISM mercredi semble toutefois confirmer que le léger ralentissement en cours pourrait aider à ramener l’inflation vers 2% dans les prochains mois.
Les chiffres publiés par Eurostat sont globalement plutôt rassurants, mais l’inflation dans les services, qui reste la clé pour la Banque centrale européenne, reste élevée.
Le rythme de baisse des taux des banques centrales reste la principale préoccupation des investisseurs après les records enregistrés par les marchés actions au premier trimestre.
La hausse des prix en France a ralenti à 2,3% en mars, 2,4% en données harmonisées, selon les premières estimations de l'Insee. En février, la consommation des ménages est par ailleurs restée stable.
Les analystes de Goldman Sachs estiment que la phase de volatilité sur les taux touche à sa fin, mais que l’indice Move, mesurant l'incertitude des marchés, resterait durablement plus élevé que sa moyenne de long terme.
La croissance annuelle de 3,1% des salaires fin décembre reste au-dessus du niveau nécessaire pour ramener l’inflation à 2%. La BCE voudra attendre d’avoir un maximum de données sur le premier trimestre.
Si la probabilité d’un assouplissement dès le 12 juin a diminué avec l’inflation CPI du 12 mars, le principe n’est pas remis en doute. Les marchés scruteront particulièrement les «dots» des gouverneurs sur le nombre de baisses de taux en 2024.
Des réparations sur le principal terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) américaine à Freeport (Texas) ont entraîné une réduction des flux et accentué la nervosité des marchés, malgré des stocks records en Europe.
L’indice des prix sous-jacents reste perturbé par les pondérations de début d’année, et la méthodologie particulière sur le logement. Ce qui ne devrait pas changer la tendance au regard de la Fed.
Le nombre de personnes en poste a diminué de 21.000 unités sur les trois mois de novembre à janvier, alors que les prévisionnistes en attendaient +10.000. Les salaires progressent aussi moins que prévu.
Les révisions à la baisse sur les créations d’emplois en décembre et en janvier relativisent fortement le bon chiffre de février. Le taux de chômage remonte. Et les écarts de chiffres entre les enquêtes interpellent.
Le Conseil des gouverneurs n’est pas très clair sur l’avancée des discussions autour d’une première baisse de taux, ce qui devient en soi un message un peu moins «restrictif».
La forte poussée inflationniste, issue de deux chocs successifs d’offre aux effets sectoriels hétérogènes et à diffusion lente, aurait sans doute fini par se résorber d’elle-même sans intervention des banques centrales, estime Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques du Groupe Crédit Agricole.