Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les premières données de la semaine sur l’emploi américain ont continué d’accompagner la baisse des marchés actions et de taux initiée mardi.
L'indice harmonisé a progressé de 3,8% le mois dernier alors que les économistes anticipaient +3,9% après 2,3% en novembre. Un effet de base sur l'énergie explique ce net rebond.
Le responsable de la gestion fixed income chez BNP Paribas AM revient sur le millésime passé, mouvementé pour les taux. Et ses vues pour 2024.
La hausse des prix a grimpé à 3,7% le mois dernier. L'indice harmonisé avance de 4,1% après 3,9% en novembre.
La posture respective de la BCE et de la Fed ne parait pas nécessairement alignée sur le risque le plus plausible dans leur propre région, selon Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa.
Les taux ont fini par baisser sensiblement depuis novembre, après une forte hausse entre juillet et octobre. Une année 2023 en trois temps deux mouvements.
Les demandes d’indemnités totales ont été toute l’année plus de 40% au-dessus de leur dernier point bas, ce qui était par le passé un signal de récession prochaine.
Des chercheurs ont complété les études américaines sur les incidences de l'IA dans le monde du travail par une observation sur l’Europe. Ils concluent à des effets plutôt positifs pour les emplois concernés - hautement qualifiés - et les jeunes salariés.
L’Agefi fait la synthèse des perspectives proposées par les principales banques d’investissement et sociétés de gestion. La croissance américaine n’a jamais fait autant débat. De même pour les éventuelles baisses de taux qui en découlent.
Le gouvernement va par ailleurs réduire ses émissions obligataires en 2024 pour mieux contrôler le service de la dette à l'approche d'une hausse des taux.
Les prix ont reculé de 0,1% sur un mois et l'indice de base progresse moins qu'attendu, à +3,2%. Les marchés réagissent peu.
Après la forte volatilité sur les taux qui a régné sur les marchés depuis 2020, la couverture de ce risque par les entreprises a montré son utilité à condition qu'elle soit bien utilisée. L'évolution des marchés est aujourd'hui plus favorable et peut conduire des sociétés à faire l'impasse sur ces stratégies d'assurance, mais il peut être dangereux de s'en exempter totalement.
La hausse des prix est repassée sous 4% au Royaume-Uni en novembre, ce qui a ravivé les anticipations de baisse des taux de la Banque d’Angleterre et soutient les Gilts et les actions. La livre recule.
Le mois dernier, les prix ont augmenté de 3,5%, contre 3,4% estimé initialement par l'Insee.
Face aux baisses des taux longs, le Conseil des gouverneurs a décidé d’accélérer la réduction du bilan en juin 2024. Le marché a pris le message comme il l’a voulu, pas convaincu.
La réunion de politique monétaire du 13 décembre n’a pas manqué de relancer le débat entre croissance et inflation. La résistance ou non du marché du travail sera la clé.
La banque centrale européenne a laissé inchangés ses taux directeurs mais elle diminuera les réinvestissements réalisés dans le cadre de son Programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP) à partir de mi-2024.
La banque centrale britannique a laissé son taux directeur inchangé, à 5,25%, mais elle a tenu un discours moins accommodant que son homologue américaine quelques heures plus tôt.
Sur un an, les prix ont augmenté de 3,1% en novembre. L'indice sous-jacent progresse de 4%, comme en octobre. Des chiffres dont la banque centrale américaine devrait tenir compte lors de sa réunion du 13 décembre.
La banque centrale européenne se réunit le 14 décembre. Les marchés anticipent une première baisse de taux dès mars, et avant la Fed. Les économistes tablent plutôt sur juin.