Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les gouverneurs les plus influents de l’institution ne manqueront pas de s’appuyer jeudi sur les chiffres décevants de février pour repousser toute idée de baisse des taux. Mais le consensus se fissure au sein du Conseil.
En février, les prévisionnistes de L’Agefi et les marchés ont décalé d’un mois les premières baisses de taux directeur, de mai à juin. A cause des données économiques pour les Etats-Unis, et des discours restrictifs pour la zone euro.
La résistance des prix sous-jacents et la bonne tenue du marché du travail pourraient inciter la BCE à patienter avant de réduire ses taux.
L’indice PCE est ressorti en hausse en rythme mensuel en janvier, à +0,3% et même à +0,4% pour l’indice PCE Core pour l’inflation sous-jacente.
L'indice hors alimentation et énergie est ressorti en hausse de 2,8%. Ces chiffres sont conformes aux attentes des économistes.
A 2,9%, la hausse des prix est toutefois légèrement supérieure aux attentes. En données harmonisées pour une comparaison européenne, elle ressort à 3,1%.
Après la pandémie, ces montants accumulés à cause d’un double effet confinement et chèques d’Etat ont fondu. Mais l’«effet richesse» lié à la hausse des marchés a pu compenser en partie ce mouvement aux Etats-Unis.
Outre l'évolution des prix en zone euro et aux Etats-Unis, les investisseurs surveilleront les publications, en France, de plusieurs maillons faibles de la cote, tels Atos, Worldline, Euroapi ou Clariane.
Le groupe suisse anticipe une croissance de 4% cette année après plus de 7% en 2023. Les analystes s’interrogent sur la politique de prix du géant de l’agroalimentaire.
Une étude de la Banque des règlements internationaux, publiée en février, suggère que l’évolution des profits est désormais un indicateur avancé d’inflation, en raison de stratégies de protection des marges.
Les déclarations des quinze derniers jours ont ravivé les oppositions. Et confirmé une domination des plus «faucons» en repoussant d’avril à juin la probabilité d’une première baisse des taux.
L’indice PPI est venu boucler une semaine marquée par une inflation CPI plus haute que prévu aux Etats-Unis. Les marchés parient désormais sur une première baisse des taux le 12 juin.
La publication des premières n’a que momentanément relancé l’idée d’une baisse des taux dès le 1ᵉʳ mai.
Les données de mardi sur l’inflation encore élevée aux Etats-Unis ont accéléré la hausse des taux. Celles de mercredi sur des prix à la production de décembre en baisse n’ont pas changé grand-chose.
La hausse des prix s'est maintenue à 4% le mois dernier au Royaume-Uni alors que les économistes craignaient une accélération.
La probabilité d’une première baisse des taux de la Fed lors de la réunion de début mai a chuté, passant de 52% à 36%.
Les salaires ont progressé plus que prévu au quatrième trimestre. Le marché anticipe désormais un peu moins de trois baisses de taux de la BoE, à partir d’août.
L’indice des prix à la consommation a légèrement ralenti en janvier mais l’inflation sous-jacente est affectée par la dynamique de prix dans les services, renforçant le mode patience de la BCE.
La hausse des prix en données harmonisées s'est rapprochée de 3% en janvier dans les deux plus grandes économies de la zone euro.
L’économie de la région reste à l’arrêt, à 0% au quatrième trimestre après -0,1% au troisième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, le PIB de la zone euro a augmenté de 0,5%.