
L’inflation américaine a ralenti à 2,4% en janvier

L’indice PCE mesurant les prix liés aux dépenses de consommation des ménages américains, l’indicateur préféré de la Réserve fédérale (Fed) en matière d’inflation, a augmenté en janvier de 2,4% sur un an et de 0,3% sur un mois, a annoncé jeudi le département américain du Commerce. En décembre, l’indice avait crû de 2,6% sur un an et de 0,1% sur un mois.
L’indice PCE de base, soit hors alimentation et énergie, a progressé en janvier de 2,8% sur un an et de 0,4% sur un mois, après une hausse de 2,9% sur un an et 0,1% sur un mois en décembre.
Ces chiffres sont conformes aux attentes des économistes interrogés par le Wall Street Journal.
A lire aussi: L'inflation française tombe sous 3% pour la première fois en deux ans
Hausse des revenus
Le rapport du département du Commerce indique par ailleurs que les dépenses des ménages américains ont crû de 0,2% sur un mois en janvier, tandis que leurs revenus ont augmenté de 1%. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal tablaient sur une hausse de 0,2% des dépenses et sur une augmentation de 0,3% des revenus sur un mois en janvier.
En décembre, les dépenses des ménages ont progressé de 0,7% sur un mois, et leurs revenus, de 0,3%, conformément aux estimations initiales.
Ces chiffres sans mauvaise surprise ont fait légèrement reculer le rendement de l’obligation souveraine américaine à dix ans, qui a perdu 4 points de base à 4,26% en réaction. Les Bourses européennes, qui étaient dans le rouge peu avant 14h30, se sont également reprises pour passer juste au-dessus de l'équilibre.
Plus d'articles du même thème
-
La chute se poursuit sur des marchés paniqués par la guerre commerciale
Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vif lundi après le plongeon des marchés asiatiques. Les taux continuent également à reculer. -
L’emploi américain, une bonne nouvelle dans une période troublée
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane. -
La Chine riposte aux Etats-Unis et donne un nouveau coup de massue aux marchés
Les actions européennes plongent de nouveau après que Pékin a dévoilé une série de mesures en réponse aux droits de douane américains.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions