Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
La hausse des prix aux Etats-Unis a accéléré en décembre, à 2,9%, mais elle est conforme aux attentes et l’inflation de base est même légèrement inférieure aux prévisions. Les taux souverains baissent et les actions rebondissent.
L’indice des prix à la consommation a légèrement ralenti en décembre alors que le marché s’attendait à un chiffre stable, offrant la possibilité à la Banque d’Angleterre de baisser ses taux.
Les économistes s'attendaient à une hausse des prix légèrement supérieure, à 2,6%. L'inflation de base a progressé de 3,2%.
La nouvelle de sanctions renforcées des Etats-Unis contre le pétrole russe tombe mal, au moment où Donald Trump veut annoncer des mesures inflationnistes, qui font monter le dollar et les taux. Mais l’hypothèse de voir perdurer dans le temps ces choix politiques ainsi que les cours du dollar et les taux élevés apparaît difficile à envisager.
L’Agefi propose une synthèse des perspectives macroéconomiques présentées par les principales banques d’investissement. La croissance américaine fait moins débat que les éventuelles baisses de taux de la Fed, conditionnées par les prochaines mesures de l’administration Trump. Malgré l’incertitude encore élevée, les prévisionnistes convergent pour estimer que les mesures américaines seront moins fortes que redouté.
Le chef économiste de Groupama Asset Management décrit ses prévisions pour 2025, et sa vision du monde de l’investissement post-Covid.
La hausse des prix, tirée par les services et l’énergie, a atteint 2,4% en décembre. Une progression conforme aux attentes des économistes qui n'a pas perturbé les rendements souverains européens.
L'indice harmonisé qui permet une comparaison à l'échelle européenne a légèrement accéléré en décembre, à 1,8%.
L’institution présidée par Christine Lagarde entre dans une période décisive. Certains estiment qu’elle est la seule à pouvoir soutenir la relance de l’économie en zone euro. Les gouverneurs plus restrictifs ne semblent pas de cet avis.
La publication du PIB a été revue à la baisse et fait apparaître un nouveau défi pour le gouvernement de Keir Starmer arrivé cet été.
L'inflation a progressé à 2,4% le mois dernier après 2,3% en octobre mais les économistes anticipaient une accélération plus marquée.
La banque a, comme prévu, maintenu son principal taux à 4,75%, malgré les dissensions de trois de ses membres, estimant qu’une approche graduelle restait nécessaire.
Les prix à la consommation ont accéléré en novembre à 2,6%. Et malgré une stabilité dans les services, les économistes anticipent une nouvelle accélération dans les prochains mois avec une banque centrale prudente.
Sur un mois, les prix dans la zone monétaire ont reculé de 0,3% en novembre et l'inflation de base s'inscrit même en repli de 0,6%.
Les investisseurs anticipent une troisième baisse consécutive des taux de la banque centrale américaine cette semaine. Mais les décideurs se tiennent également prêts à ralentir voire à arrêter leur assouplissement avec l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump.
Les prix ont baissé sur un mois et l'inflation harmonisée permettant une comparaison européenne est également confirmée à 1,7%.
Le Conseil des gouverneurs a comme prévu poursuivi son assouplissement monétaire, de 25 points de base jeudi, et recherche des compromis pour continuer sur le même chemin.
La Banque centrale européenne a diminué ses taux de 0,25 point de pourcentage. Le taux de rémunération des dépôts recule à 3%.
L'indice de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a grimpé de 3,3%. Ces hausses étaient anticipées par les économistes.
L’institution devrait choisir la continuité jeudi, et réduire ses taux directeurs de 25 points de base (pb) comme en septembre et en octobre. Une accélération de l’assouplissement n’est pas exclue pour 2025, mais dépendra aussi des décisions de l’administration Trump.