
Elon Musk serait sur le point de racheter Twitter

Le feuilleton continue. Après avoir marqué son hostilité au projet de rachat par Elon Musk, la direction de Twitter aurait finalement accepté de discuter avec le milliardaire américain, selon des informations du Wall Street Journal.
Le réseau social étudierait désormais la possibilité d’accepter l’offre du fondateur de Tesla, qui propose d’acheter l’entreprise qu’il détient déjà à hauteur de 9,2% pour 54,20 dollars par action, soit une capitalisation boursière totale de 43 milliards de dollars.
En début d’après midi, le quotidien américain a même indiqué que Twitter serait sur le point de donner son feu vert à l’opération, une annonce étant attendue plus tard dans la journée de lundi. Les sources citées par le journal précisent toutefois que la transaction pourrait encore échouer à la dernière minute.
+4%
En Bourse, l’action du réseau social grimpait de plus de 4%, à 51 dollars, dans les échanges en préouverture de Wall Street.
Les dirigeants de Twitter sont sous pression depuis qu’Elon Musk a annoncé, la semaine dernière, avoir réuni un financement de 46,5 milliards de dollars. Selon des informations de presse, le milliardaire serait en outre en discussion avec la société de private equity Thoma Bravo qui pourrait le soutenir dans son projet.
Le mécanisme de pilule empoisonnée déployée par le conseil d’administration de Twitter pourrait perdre en efficacité si Elon Musk réussissait à convaincre un grand nombre d’actionnaires d’apporter leurs titres, incitant ainsi les dirigeants du réseau social à négocier.
Le réseau social révélera ses résultats au titre du premier trimestre 2022 jeudi 28 avril avant l’ouverture de la Bourse américaine.
Plus d'articles du même thème
-
Carrefour relève de 10% son offre sur sa filiale brésilienne
Le distributeur propose désormais 8,5 reals par titre aux actionnaires minoritaires de Grupo Carrefour Brasil. -
BDL Capital Management se dresse face à Prosus sur la route du rachat de Just Eat Takeaway
Le gestionnaire d’actifs parisien critique les conditions de l’offre sur la plateforme de livraison de repas. Il juge le prix proposé de 20,3 euros par action bien trop décoté face à une valeur intrinsèque de la cible dont il détient 2% du capital. -
Brookfield envisagerait une nouvelle offre sur l’espagnol Grifols
Quelques mois après avoir essuyé une fin de non-recevoir des dirigeants du laboratoire pharmaceutique, la société de capital-investissement aurait repris les discussions sur la base d’une valorisation de 7 milliards d’euros.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions