Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Les stratégistes du secteur bancaire ont commencé à revoir leurs prévisions de bénéfices et leurs objectifs sur les indices mais ni eux, et encore moins les marchés, n’intègrent déjà le risque d’une stagflation ou d’une récession provoquée par une guerre commerciale.
Suivant la doctrine de son conseiller Stephen Miran, Donald Trump chercherait à nouer un nouvel accord mondial sur les changes, comparable aux accords du Plaza de 1985. Ses objectifs : déprécier le dollar et réduire le déficit commercial américain à long terme, sans pour autant menacer le financement du déficit des Etats-Unis. Cette quadrature du cercle peut expliquer la menace de droits de douane et de retrait du parapluie militaire américain envers les pays jugés non coopératifs, mais nombre d’économistes la jugent très difficile à résoudre.
Le cours de l’or noir réagit peu aux annonces de Donald Trump concernant la Russie, l’Iran et le Venezuela. Les investisseurs doutent de la mise en œuvre effective des menaces alors que des forces de rappel sont de nature à peser sur le prix du Brent.
L'entrecroisement des chocs qui s'accumulent depuis quelques semaines nourrit l'incertitude, relève Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments. Le 2 avril, le «liberation day» selon Trump, pourrait constituer un pic d’incertitude et de pessimisme en matière de guerre commerciale.
Mercredi 2 avril, Donald Trump annoncera des droits de douane réciproques. Les plus grands écarts en termes de «tariffs» sont avec les pays asiatiques, comme l’Inde, mais aussi le Brésil. L’approche plus large adoptée par Washington met également au défi l’Union européenne.
L’inflation PCE sous-jacente a même augmenté aux Etats-Unis. Les dépenses de consommation, surtout, tiennent un peu mieux que ce qu’auraient pu attendre certains économistes, et les marchés, toujours inquiets.
Au cours des deux prochaines années, certaines industries devront payer la taxe carbone aux frontières de l’UE, tandis que d’autres perdront leurs quotas gratuits. Le marché va aussi s’étendre à de nouveaux segments, dont le chauffage carboné des bâtiments.
Leur progression depuis janvier se rapproche de 6%, dans l’ombre des actions européennes, mais loin devant les américaines qui attiraient tous les regards en début d’année.
Les marchés actions européens continuent de surperformer Wall Street. Mais au sein de la cote, une évolution s’est opérée au détriment des secteurs touchés par les «tariffs», dont l’automobile.
Le président américain a décrété une hausse des droits de douane de 25% sur l’automobile dès le 3 avril prochain. Le secteur se prépare à ce que cette annonce ne soit pas qu'une simple menace.
Les données monétaires et de crédit publiées jeudi par la Banque centrale européenne restent positives, tant pour les prêts aux entreprises que pour les prêts immobiliers. De quoi confirmer des perspectives économiques un peu plus favorables pour la région.
Dans cette tribune, Pervenche Berès, la présidente de l’association Europe-Finances-Régulations (AEFR), et Nicolas Mottis, professeur à Polytechnique, mettent en garde contre une simplification trop radicale des réglementations européennes sur le développement durable.
Verena Ross, la présidente du régulateur européen, propose de centraliser la supervision de certaines infrastructures et nouveaux secteurs innovants à l’échelle européenne, dans le cadre de la construction de l'Union de l'épargne et de l'investissement.
Forte de la plus dense industrie de défense en Europe, et de la position de deuxième exportateur mondial, la France se positionne comme un leader potentiel dans le contexte actuel de réarmement général.
La chancelière de l'échiquier, Rachel Reeves, a réussi à reconstituer une petite marge de manœuvre budgétaire. La prévision de croissance a été divisée par deux à 1%. Mais le Trésor émettra moins de dette à long terme et davantage à court terme, ce qui est rassurant pour les investisseurs.
Les cours du cuivre ont atteint des records mercredi sur les marchés américains. Ils ont baissé à Londres dans le même temps, accentuant la dislocation du marché au niveau mondial.
Ces ténors américains de la tech sont coutumiers de violentes corrections après de puissants rallyes. Les analystes restent cependant partagés quant aux chances d'un rebond durable.
La baisse plus importante que prévu de l’indice des prix à la consommation en février à 2,8% en rythme annuel est conjoncturelle. L’inflation devrait réaccélérer en avril.
Le Grand-Duché rejette la récente proposition de la Commission européenne visant à transférer les responsabilités de supervision des fonds transfrontaliers à l’échelle européenne.