Alors que les investisseurs attendent l’émission d'un milliard d’euros d’Opella, ils vont devoir digérer huit autres opérations, dont quatre déjà bouclées ce mardi.
Les marchés restent hésitants face à l’incertitude concernant les décisions qui seront prises le 2 avril, «jour de la libération» selon le président américain. Et ce, malgré les signes d’une approche progressive, qui reste le scénario privilégié par les investisseurs. Mais cette date n’est qu’un début.
Une décision de la Commission européenne pourrait permettre à Madrid d’économiser plus d’un milliard d’euros sur un arbitrage international qui l'opposait à des fonds.
La hausse des taux souverains a eu tendance à diminuer l’intérêt des «covered bonds» pour les investisseurs. Après un lent démarrage cette année, le resserrement des spreads semble pouvoir relancer le marché primaire.
Le climat des affaires s’est amélioré en mars, grâce à de meilleures perspectives, notamment dans le secteur manufacturier suite aux annonces des plans budgétaires.
Cette économiste spécialiste du secteur bancaire chez BNP Paribas a produit la semaine dernière une note très complète sur la deuxième opération de réduction du bilan de la Fed (QT) et tous les facteurs à prendre en compte pour avoir une vue globale des risques.
La banque centrale américaine a décidé de réduire son bilan à un rythme plus lent à partir d’avril, abaissant de 25 à 5 milliards de dollars le montant des obligations d’Etat qu’elle ne réinvestit plus chaque mois. Au-delà du débat sur les raisons de cette mesure, notamment liées aux perturbations du blocage du plafond de la dette américaine, la Fed cherche le bon tempo.
Les émissions de Forvia et le placement privé d’IHO Holding, maison mère de Continental et de Schaeffler, ont été les premières transactions cette année sur ce segment de marché. Des opérations facilitées par un écartement des spreads.
La devise, les actions et les taux se stabilisent lundi malgré une situation politique tendue après l'incarcération du principal opposant au président turc.
Le tournant décisif de l'automobile européenne suscite une nouvelle fièvre à Bruxelles et dans les capitales de l’Union pour préserver la filière. Adaptation des calendriers, durcissement des barrières douanières, exigence d’une préférence européenne sur les composants : les pistes se multiplient. Le temps presse.
Plusieurs classes d’actifs se sont ajustées à la nouvelle donne économique mondiale. Le risque de récession a augmenté. Mais les investisseurs ne semblent pas y croire.
La chambre haute du parlement allemand a approuvé les textes permettant d’assouplir le frein à l'endettement et de créer un fonds spécial de 500 milliards d’euros pour une période de douze ans.
Pour mieux comprendre les mouvements sur l’inflation et la croissance, les économistes s’apprêtent à regarder d’autres signaux que les indicateurs habituels. La cause ? Le chamboule-tout amorcé par l’administration Trump.
Chaque mois, les observateurs attendent d’abord l’indice CPI, alors que la Fed regarde plutôt l’indice PCE «core» sans l’énergie ni l’alimentation, publié avec trois semaines de retard.
Le sujet est au coeur des discussions macroéconomiques depuis au moins trois ans. Certains observateurs espèrent voir une partie de l’épargne réallouée vers la consommation en Europe.
Le rapport du département américain du Travail est particulièrement suivi par les investisseurs alors que son équivalent en Europe est à peine regardé. Plusieurs éléments objectifs justifient une telle différence de traitement.
Très suivis par les investisseurs, les enquêtes renseignant sur le climat des affaires sont multipliées. ISM, PMI, IFO : lesquelles regarder en priorité et quelles sont leurs limites ? L’Agefi vous aide à bien utiliser ces indicateurs clés pour décrypter les évolutions de l’activité économique.
La banque centrale brésilienne a relevé pour la troisième fois son principal taux directeur de 100 points de base, à 14,25%, alors que les anticipations d’inflation sont désancrées, en raison notamment de la situation budgétaire. Elle indique de futures hausses de moindre ampleur.
Le graphique ci-après présente les performances du MSCI ACWI en dollars, des Magnificent Seven* ainsi que du MSCI ACWI hors Magnificent Seven, du 1er janvier au 17 mars 2024, et du 1er janvier au 17 mars 2025.
Aux Etats-Unis, le sentiment de marché s’est nettement détérioré ces dernières semaines, l’euphorie post-élection de Trump ayant progressivement laissé place à une incertitude accrue liée à l’application potentielle de tarifs douaniers et à l’administration Trump. Dans ce contexte, le narratif d’une récession provoquée par ces politiques protectionnistes a pris de plus en plus d’ampleur bien qu’aucun signe concret de détérioration ne soit encore observé dans l'économie américaine. Ce pessimisme tranche avec l’optimisme européen, renforcé par l’annonce récente d’un ambitieux plan de relance en Allemagne.
La BoE a maintenu ses taux jeudi mais la composition du vote montre un ton plus «hawkish» face à un environnement plus incertain. Le marché a légèrement ajusté ses anticipations.
Tenant compte des spécificités de l’économie suisse, avec une monnaie et des gains de productivité forts, la BNS se dirige petit à petit vers des taux négatifs.
La flambée récente des défaillances constitue un rattrapage très partiel de celles évitées lors de la crise sanitaire, relève le directeur de la recherche économique du groupe BPCE. Le scénario qui se dessine témoigne d’une fragilité spécifique, qui n’affecte pas avec la même intensité les entités peu employeuses.