Les Etats-Unis ont créé 151.000 emplois en février, un chiffre légèrement en dessous des attentes. Le taux de chômage dans le pays, issu d'une enquête séparée auprès des ménages et des entreprises, est remonté à 4,1%.
Les investisseurs ont été déçus qu’aucun nouvel achat de cryptomonnaie ne soit prévu pour abonder la réserve instaurée par un décret américain jeudi 6 mars.
La Commission européenne a proposé de détricoter cette législation clé pour la finance verte, en épargnant notamment 80% des entreprises initialement ciblées. Mais plusieurs développements sont susceptibles de contrecarrer les plans de Bruxelles.
L’impression générale est celle d’une banque centrale devenue jeudi plus prudente, trop pour les analystes accommodants. Les marchés croient encore en deux baisses de taux, dont une en avril.
Le principal indice du pays a perdu près de 10% ces six derniers mois. Mais le virage budgétaire et monétaire devrait relancer la consommation interne, principal moteur de la croissance.
En quelques jours, les investisseurs sur les emprunts d’Etat de la zone euro ont perdu plus que le portage de ces obligations. Un nouveau choc sur les marchés obligataires qui restent très volatils. Les actions et le crédit en profitent, avec l’euro.
L'institution de Francfort ramène son taux de rémunération des dépôts à 2,5% et celui des opérations de refinancement à 2,65%. Les taux souverains européens continuent à grimper.
Trois gérants ont lancé, ces derniers mois, des ETF investis dans des titrisations de prêts à de grandes entreprises : les CLO. Les régulateurs ont mis des garde-fous, mais la complexité du montage reste un point d’attention majeur.
Les partis du futur gouvernement veulent investir plusieurs centaines de milliards d’euros dans la défense et les infrastructures. Le rendement de l’obligation allemande à 10 ans s’est envolé de 30 points de base avec cette annonce au-dessus des attentes. Peut-être un peu vite cependant.
Après un début d’année marqué par une forte demande, couvrant très largement l’offre abondante de papier, les carnets d’ordres sont désormais plus faibles. Au-delà des effets de marchés, conjoncturels, la dynamique des carnets d’ordres va aussi beaucoup varier selon les opérations.
Le directeur général délégué de BNP Paribas Real Estate Conseil Habitation et Hospitality décrypte pour L’Agefi les raisons du récent succès de ce segment de l’immobilier commercial.
Après une année 2024 exceptionnelle, avec une hausse de 27% en dollars, et une succession de records historiques, le cours de l’or poursuit sur sa lancée en janvier et février.
La remise en cause de la politique commerciale et militaire des Etats-Unis est inextricablement liée à celle du dollar comme monnaie de réserve. Un risque majeur pour les marchés financiers. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Les partis du futur gouvernement veulent investir plusieurs centaines de milliards d’euros dans la défense, les infrastructures et l’économie. Le rendement de l’obligation allemande à 10 ans s’envole de près de 26 points de base, à un plus haut depuis juin 2024. Les marchés actions sont à la fête.
Les entreprises ont versé près de 1.750 milliards de dollars l’an dernier. La distribution a été stimulée par les banques et par de nouveaux venus comme Alphabet, Meta et Alibaba. Les dividendes devraient encore progresser en 2025 malgré un contexte plus incertain.
La correction des valeurs est d'abord visible sur les marchés américains. Donald Trump avait pourtant été très clair sur ses intentions et son calendrier. L'économie outre-Atlantique pourrait en pâtir sérieusement.
Une partie des élus helvétiques dénoncent la taille de la plus grande banque suisse. Ils proposent de recentrer les dettes subordonnées additionnelles sur leur fonction originelle de prévention. Pas évident.
Les marchés parient depuis novembre sur une révision du ratio de levier supplémentaire (SLR) comme en 2020. La mesure n’avait pas été pérennisée. Mais le contexte a également beaucoup changé depuis.
Alors que les signes de reprise se multiplient en Europe, que le dollar est aussi fort que dans les années 80, les marges de la BCE pour continuer de baisser les taux cette année semblent assez maigres, estime Sylvain Broyer, chef économiste EMEA, S&P Global Ratings.
Les places boursières européennes accusent leur plus forte baisse quotidienne cette année, après une nouvelle forte baisse de Wall Street. Les taux longs reculent sur les craintes de récession.
Les propositions de «ReArm Europe» comprennent un assouplissement des règles budgétaires et un nouvel instrument de 150 milliards d'euros pour la défense. Au total, 800 milliards pourraient être fléchés vers ce secteur.
Le marché euro garde un avantage par rapport à son homologue américain en spreads malgré un léger écartement face aux menaces sur les droits de douane.
Le pouvoir central chinois devra rassurer les investisseurs sur sa capacité à maintenir le rythme de croissance, malgré le contexte international incertain et les difficultés internes.
Entre menaces de tarifs, chute des grandes capitalisations de la technologie et données macroéconomiques décevantes aux Etats-Unis, les actions européennes poursuivent leur hausse. Les investisseurs cherchent un refuge dans les emprunts d’Etat.