Chaque semaine, les analyses et prévisions des économistes et gestionnaires d'actifs interrogés par L'Agefi sur les taux, changes, actions, crédit et allocation d'actifs.
Le risque de soulèvements, grèves et mouvements populaires, est devenu prégnant en France et dans le monde ces dernières années. Autrefois rattaché comme une couverture bonus aux garanties dommages et perte d’exploitation des entreprises, il a mué pour devenir un objet assurantiel à part entière.
Jeudi l’Agence France Trésor a pu émettre quasiment les 10,5 milliards d’euros d'OAT à moyen terme qu’elle voulait lever, et dans des conditions correctes.
L'incertitude politique en France remet un coup de projecteur sur l’écartement des taux et le risque de fragmentation de l’Union monétaire. L’Eurosystème semble néanmoins plus apte à intervenir sur les taux italiens que sur les taux français dans la configuration de 2024.
L'Afep, la discrète association des grandes entreprises, alerte contre le risque de fuite en avant budgétaire et de décrochage durable de l'économie française à l'issue des élections législatives.
Le parti présidentiel accuse le Front populaire de préparer la destruction de 1,2 million d'emplois. Des ordres de grandeur qui ne tiennent pas compte de l'augmentation de la consommation.
L'Institut a révisé à la hausse son estimation nationale mais l'évolution de l'indice harmonisé qui permet une comparaison avec les autres pays européens a été revu en baisse.
Le spread de la dette française par rapport au Bund est au plus haut depuis 2017. Les investisseurs restent en attente des programmes économiques, notamment du Rassemblement national, mais tablent sur des concessions. La volatilité devrait perdurer.
Cette révision à la baisse de la croissance française pour 2025 et 2026 est notamment due à la prise en compte d’une hausse des prix de l’énergie et aux mesures supplémentaires de consolidation budgétaire de la part du gouvernement.
Le spread a atteint 63 point de base, son plus haut niveau de l'année. Les élections législatives anticipées représentent un risque pour l'assainissement budgétaire du pays et sa note de crédit, estime de son côté Moody's.
La décision du président de la République, Emmanuel Macron, de dissoudre l’Assemblée nationale inquiète les marchés. Le spread OAT-Bund se tend et les valeurs bancaires sont à la peine.
Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale après la large victoire du RN aux élections européennes, avec un scrutin le 30 juin et le 7 juillet. Les marchés financiers, qui n’aiment pas l’incertitude, ne vont pas manquer de réagir.
Fabien Leonhardt, responsable gestion solidaire de Mirova a défendu la thèse d’investissement de son fonds Insertion Emplois Dynamique dans l’émission Patrimoine Online de mai.
En pleine campagne des élections européennes, la dégradation de la note de la France à AA- est un revers pour le gouvernement. Son effet sur les marché s'annonce bien plus limité.
Le secteur privé continue de se redresser, avec la poursuite de la croissance dans les services et une amélioration dans l’industrie manufacturière, en Allemagne notamment alors que la France marque le pas dans les services.
Votée par le Parlement européen le 23 avril dernier, la réforme devrait aider à responsabiliser les Etats membres sur leurs dépenses budgétaires, tout en leur permettant de maintenir des investissements structurels.
La demande placée se stabilise globalement en Ile-de-France, comme dans toutes les grandes métropoles européennes. Avec cependant des divergences de rythme selon les capitales et entre les zones centrales et périphériques.