Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Les prévisionnistes de L’Agefi tendent à ajouter une baisse de taux à six mois tout en diminuant leurs prévisions pour les taux longs aux Etats-Unis et en augmentant celles sur la zone euro.
Malgré une inflation en forte baisse, la banque centrale australienne reste prudente, en raison d’un marché de l’emploi vigoureux et d’une situation internationale incertaine.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a plaidé en commission des finances à l’Assemblée nationale pour un partenariat gagnant entre banque centrale et banques commerciales pour assurer la souveraineté monétaire européenne.
Cette économiste spécialiste du secteur bancaire chez BNP Paribas a produit la semaine dernière une note très complète sur la deuxième opération de réduction du bilan de la Fed (QT) et tous les facteurs à prendre en compte pour avoir une vue globale des risques.
La banque centrale américaine a décidé de réduire son bilan à un rythme plus lent à partir d’avril, abaissant de 25 à 5 milliards de dollars le montant des obligations d’Etat qu’elle ne réinvestit plus chaque mois. Au-delà du débat sur les raisons de cette mesure, notamment liées aux perturbations du blocage du plafond de la dette américaine, la Fed cherche le bon tempo.
La banque centrale brésilienne a relevé pour la troisième fois son principal taux directeur de 100 points de base, à 14,25%, alors que les anticipations d’inflation sont désancrées, en raison notamment de la situation budgétaire. Elle indique de futures hausses de moindre ampleur.
La BoE a maintenu ses taux jeudi mais la composition du vote montre un ton plus «hawkish» face à un environnement plus incertain. Le marché a légèrement ajusté ses anticipations.
Tenant compte des spécificités de l’économie suisse, avec une monnaie et des gains de productivité forts, la BNS se dirige petit à petit vers des taux négatifs.
A l’instar de toutes les grandes banques centrales, la Banque de France est dans le rouge en 2024. Elle a perdu 7,7 milliards d’euros, la différence entre le faible rendement de son portefeuille obligataire et les taux beaucoup plus élevés qu'elle verse sur les dépôts des banques.
Le gouverneur Kazuo Ueda a expliqué, lors de la dernière réunion de politique monétaire, que son institution rencontrait des difficultés pour estimer l’effet de la guerre commerciale sur l’économie japonaise.
La banque centrale a abaissé une septième fois consécutive son principal taux directeur, à 2,75%, mais se veut désormais plus prudente pour la suite alors que l’incertitude pèse sur la demande et que les risques sont orientés à la hausse pour l’inflation.
Alors que les signes de reprise se multiplient en Europe, que le dollar est aussi fort que dans les années 80, les marges de la BCE pour continuer de baisser les taux cette année semblent assez maigres, estime Sylvain Broyer, chef économiste EMEA, S&P Global Ratings.
Les prévisionnistes de L’Agefi ajoutent une baisse de taux à trois mois en zone euro, et une à six mois au Royaume-Uni, tout en diminuant leur prévisions de taux longs sur les Etats-Unis.
La hausse des prix a atteint 3% au Royaume-Uni le mois dernier après 2,5% en décembre. L'inflation pourrait culminer à 3,7% au troisième trimestre selon les prévisions de la Banque d'Angleterre.
La RBA a ramené son taux directeur de 4,35% à 4,10%, comme c’était attendu depuis ses déclarations de fin d’année. Mais elle le maintiendra en territoire restrictif, en raison des incertitudes sur le marché du travail domestique, et des tensions liées aux risques géopolitiques et à la nouvelle politique commerciale des Etats-Unis.
La hausse des taux longs est en partie alimentée par la prime de terme qui remonte ces dernières années. Ce mouvement devrait continuer ; il marque un renversement de tendance par rapport à ce qui avait été observé pendant plus de 40 ans.
La BCE vient de publier un rapport sur le taux d'intérêt naturel, dont la fourchette a été révisée entre 1,75% et 2,25%. Mais les chercheurs de l’institution ont surtout relativisé l’intérêt de ces estimations très incertaines, ce qui en fait un guide peu fiable pour les décisions de politique monétaire.