
Bernard Arnault pourrait rester à la tête de LVMH jusqu'à ses 85 ans

Le groupe de luxe LVMH a inscrit à l’ordre du jour de sa prochaine assemblée générale une résolution afin de repousser la limite d'âge du président-directeur général.
Bernard Arnault, actuellement âgé de 76 ans, pourrait ainsi exercer ces fonctions jusqu'à 85 ans, au lieu des 80 ans aujourd’hui inscrits dans les statuts du groupe.
Bernard Arnault, qui contrôle 64,8% des droits de vote de l’entreprise avec sa famille, sollicitera également lors de l’assemblée générale du 17 avril prochain le renouvellement de son mandat d’administrateur pour une durée de trois ans.
Ces résolutions figurent dans l’avis de convocation à l’assemblée générale et des documents publiés sur le site internet de LVMH.
Les enfants à des postes clés
Aux commandes de LVMH depuis 1989, Bernard Arnault a placé ses enfants à des postes clés au sein de son empire du luxe. Quatre d’entre eux siègent au conseil d’administration. Le milliardaire a toutefois indiqué à plusieurs reprises qu’il ne comptait pas lâcher les rênes de l’entreprise dans l’immédiat.
LVMH a par ailleurs annoncé mercredi soir la nomination de Frédéric Arnault à la tête de la marque italienne Loro Piana, en remplacement de Damien Bertrand qui prendra le poste de directeur général délégué de Louis Vuitton. Le groupe a également annoncé la nomination de Pierre-Emmanuel Angeloglou au poste de directeur général délégué de Christian Dior Couture, à compter du 15 avril. Il sera placé sous l’autorité de Delphine Arnault, la présidente-directrice générale du couturier.
A lire aussi: Droits de douane américains : un air de déjà-vu pour le luxe
Plus d'articles du même thème
-
Le président de BP s’apprête à tirer sa révérence sous la pression d’Elliott
Helge Lund quittera le groupe britannique, vraisemblablement en 2026, dans le cadre d’une transition ordonnée. La recherche d’un successeur est désormais lancée. -
La Chine riposte aux Etats-Unis et donne un nouveau coup de massue aux marchés
Les actions européennes plongent de nouveau après que Pékin a dévoilé une série de mesures en réponse aux droits de douane américains. -
Rebondissement pour Scor dans l’affaire Partner Re
Le réassureur Scor est mis en examen, en tant que personne morale, dans le cadre de l’enquête judiciaire pour des faits reprochés à son ancien président Denis Kessler. L’instruction concerne des faits imputés à l’association ASPM accusée de tentative de déstabilisation du groupe Covéa lors de sa procédure de rachat du réassureur Partner Re en 2022.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions