
Abivax fixe son prix d’augmentation de capital en bas de fourchette

Dans des marchés chahutés, Abivax a fixé en bas de fourchette le prix de son introduction sur le Nasdaq. Le prix a été fixé à 11,60 dollars par American Depositary Shares (ADS), pour une fourchette annoncée mercredi soir de 11,60 à 13 dollars par ADS. Soit 10,9864 euros. Ce prix correspond à la moyenne pondérée par les volumes des cours des trois dernières séances, diminué d’une décote de 9,4%. Cette décote ne pouvait excéder 10%.
L’action Abivax, qui a clôturé jeudi à 11,78 euros, et était suspendue vendredi jusqu’à la fixation du prix, a repris sa cotation à 16h20 en baisse de plus de 17%, avant de clôturer en chute de 26,06% à 8,71 euros.
Un trimestre de moins
Le montant brut total de l’augmentation de capital est estimé à environ 236 millions de dollars, soit 223 millions d’euros. Compte-tenu de ce montant plus faible qu’anticipé, Abivax réajuste l’affectation de ces fonds : 160 millions d’euros (au lieu de 170 millions) seront consacrés au financement d’obefazimod, qui fait actuellement l’objet d’essais de phase 3 dans le traitement des adultes atteints de rectocolite hémorragique (RCH) modérée à sévère ; et 14 millions (au lieu de 15 millions) seront consacrés au financement d’obefazimod pour la maladie de Crohn.
La biotech prévoit de disposer de fonds suffisants pour financer ses opérations jusqu'à la fin du premier trimestre 2026, alors qu’elle espérait auparavant tenir jusqu’au deuxième trimestre 2026.
A lire aussi: Abivax espère lever jusqu’à 250 millions d’euros
Plus d'articles du même thème
-
L’obligataire bombe le torse au chevet du financement des entreprises
L’Ofem pointe un apport de 74 milliards d’euros en 2024 en France, en hausse de 4%, dont 16 milliards dans la dette haut rendement. -
Brookfield envisagerait une nouvelle offre sur l’espagnol Grifols
Quelques mois après avoir essuyé une fin de non-recevoir des dirigeants du laboratoire pharmaceutique, la société de capital-investissement aurait repris les discussions sur la base d’une valorisation de 7 milliards d’euros. -
La coentreprise entre Orange et MasMovil pourrait rejoindre la Bourse espagnole
Les deux opérateurs ont fusionné il y a un an. Les discussions seraient menées par les fonds de private equity KKR, Cinven et Providence, qui sont actionnaires de MasMovil.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions