
La France juge « peu probable » un accord cette nuit sur le Brexit

La France juge « peu probable » qu’un accord puisse être trouvé cette nuit sur les relations futures entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, a déclaré mercredi à Reuters une source à la présidence française à quelques heures d’un dîner entre Ursula von der Leyen et Boris Johnson. « Les positions sont à ce point lointaines à l’heure où l’on parle qu’il est peu probable qu’un accord puisse être annoncé dans la nuit », a déclaré cette source, selon laquelle « La probabilité d’un no-deal grandit ».
A un peu plus de trois semaines du départ effectif du Royaume-Uni et à la veille d’un Conseil européen lors duquel le Brexit tiendra une large place, le Premier ministre britannique et la présidente de la Commission européenne se retrouvent à dîner ce mercredi à 20h30 à Bruxelles pour tenter d'éviter une sortie désordonnée des Britanniques de l’UE le 1er janvier prochain.
Le négociateur en chef des Européens, Michel Barnier, et son homologue britannique David Frost, seront également présents.
Alors que la France est présentée ces dernières semaines à Londres comme à l’origine d’exigences jugées trop fortes par le gouvernement britannique, en brandissant notamment une menace de veto sur un éventuel accord, l’exécutif français estime que des discussions directes entre Emmanuel Macron et Boris Johnson ne sont « pas souhaitables ».
« Nous avons toute confiance en Von der Leyen et Michel Barnier. Ils sont le garant de l’unité européenne et de la défense de l’ensemble de nos intérêts. Ils savent exactement ce que nous souhaitons », a ajouté cette source.
Plus d'articles du même thème
-
Le flou règne sur les taxes qui seront réellement payées
Les annonces de mercredi soir ne permettent toujours pas d’avoir une vision très claire des tarifs douaniers qui seront réellement appliqués à partir du 9 avril. Les négociations risquent d’être compliquées. -
Mar-a-Lago, l’improbable révolution monétaire de Donald Trump
Suivant la doctrine de son conseiller Stephen Miran, Donald Trump chercherait à nouer un nouvel accord mondial sur les changes, comparable aux accords du Plaza de 1985. Ses objectifs : déprécier le dollar et réduire le déficit commercial américain à long terme, sans pour autant menacer le financement du déficit des Etats-Unis. Cette quadrature du cercle peut expliquer la menace de droits de douane et de retrait du parapluie militaire américain envers les pays jugés non coopératifs, mais nombre d’économistes la jugent très difficile à résoudre. -
Les inquiétudes autour des droits de douane propulsent le cuivre vers des records
Les cours du cuivre ont atteint des records mercredi sur les marchés américains. Ils ont baissé à Londres dans le même temps, accentuant la dislocation du marché au niveau mondial.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions