La croissance française ralentit, l’inflation aussi

Le PIB a progressé de 0,1% au troisième trimestre en France après +0,6% lors des trois mois précédents. Les prix ont de leur côté augmenté de 4% en octobre selon des données provisoires.
Agefi-Dow Jones
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La consommation des ménages a rebondi au troisième trimestre, à +0,7%  -  © European Union

Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,1% en variation trimestrielle au troisième trimestre, a annoncé mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), dans une première estimation.

Cette légère progression fait suite à une hausse de 0,6% du PIB français au deuxième trimestre (révisé en hausse par rapport à une estimation précédente à +0,5%).

Sur la période de juillet à septembre, la demande intérieure finale, hors stocks, a accéléré et contribué à hauteur de 0,7 point de pourcentage à la croissance, après 0,2 point au deuxième trimestre, grâce à une hausse de 0,7% de la consommation des ménages et de 1% de la formation brute de capital fixe (FBCF).

A l’inverse, la contribution du commerce extérieur au PIB a été négative de 0,3 point de pourcentage au troisième trimestre, a indiqué l’Insee. Lors des trois derniers mois, les importations ont diminué de 0,5%, alors qu’elles avaient progressé de 2,5% au deuxième trimestre, tandis que les exportations se sont repliées de 1,4%, après avoir augmenté de 2,4%.

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Inflation à 4%

L’inflation en France a par ailleurs ralenti en octobre, les prix à la consommation ayant augmenté de 4% sur un an ce mois-ci, après une hausse de 4,9% en septembre, selon les données provisoires publiées mardi par l’Insee.

«Cette baisse de l’inflation serait due au ralentissement sur un an des prix de l'énergie, de l’alimentation et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés», a indiqué l’Institut dans un communiqué.

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en octobre, après une baisse de 0,5% en septembre. Ce rebond s’explique notamment par la hausse des prix des services, dont ceux des transports, a souligné l’institut. «Les prix des produits manufacturés augmenteraient sur un mois, mais de manière moins marquée que le mois précédent», tandis que ceux de l'énergie «se replieraient et ceux de l’alimentation diminueraient de nouveau légèrement», a ajouté l’Insee.

L’indice des prix à la consommation harmonisé, qui permet les comparaisons entre pays de l’Union européenne, a augmenté de 4,5% sur un an en octobre, après 5,7% en septembre. Sur un mois, l’indice a progressé de 0,2% en octobre, après avoir reculé de 0,6% en septembre.

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