L’inflation française accélère en août, la croissance confirmée à 0,5%
Les prix ont augmenté de 4,8% après 4,3% en juillet. L’indice harmonisé ressort en hausse de 5,7% après 5,1%.
Agefi-Dow Jones
L’inflation en France a accéléré en août, les prix à la consommation ayant augmenté de 4,8% sur un an ce mois-ci après avoir progressé de 4,3% en juillet, selon les données provisoires publiées jeudi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
«Cette hausse de l’inflation serait due au rebond des prix de l'énergie», tandis que les prix de l’alimentation ralentiraient pour le cinquième mois consécutif, de même que, «dans une moindre mesure», ceux des produits manufacturés et des services, a indiqué l’Insee dans un communiqué.
Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 1% en août, après une hausse de 0,1% en juillet. Cette progression s’explique notamment par la hausse des prix des produits pétroliers et des tarifs réglementés de l'électricité, ainsi que par l’augmentation des prix des produits manufacturés en raison de la fin des soldes d'été, a indiqué l’Insee.
L’indice des prix à la consommation harmonisé, qui permet une comparaison à l’échelle européenne, a augmenté de 5,7% sur un an en août, après une hausse 5,1% en juillet. Sur un mois, cet indice a crû de 1,1% en août, après être resté stable en juillet.
Croissance confirmée
Le produit intérieur brut (PIB) de la France a par ailleurs progressé de 0,5% au deuxième trimestre par rapport aux trois premiers mois de l’année, a annoncé l’Insee, confirmant ainsi sa précédente estimation.
Au premier trimestre, le PIB français avait stagné par rapport aux trois mois précédents.
Le commerce extérieur a contribué à hauteur de 0,3 point de pourcentage à la croissance du PIB au deuxième trimestre, après 0,4 point au premier trimestre.
Les exportations ont rebondi de 2,7% au deuxième trimestre, après avoir reculé de 1,7% au premier, soutenues par les produits manufacturés. Les importations se sont également redressées, de 1,6% après une baisse de 2,5% au premier trimestre, en raison notamment de l’augmentation des importations de produits énergétiques, a souligné l’Insee.
La consommation alimentaire a reculé de 2,8% au deuxième trimestre, après avoir déjà baissé de 2,5% au premier trimestre, et la croissance des dépenses en énergies a ralenti à 1,7% après avoir atteint 6,1% sur les trois premiers mois de 2023.
La contribution des variations de stocks à l'évolution du PIB a été positive au deuxième trimestre, de 0,4 point après un recul de 0,3 point au premier trimestre, a ajouté l’institut.
A lire aussi: L'économie française devrait continuer à croître au troisième trimestre
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