François-Louis Michaud (EBA) : «Dora est une transformation positive pour le secteur financier»

A l’occasion de l'événement Banques 2030 organisé par L’Agefi, François-Louis Michaud, directeur général de l’Autorité bancaire européenne fait un point d’étape sur l’entrée en application de DORA sur la résilience digitale du secteur bancaire. Il donne également les grandes lignes du stress test bancaire 2025 actuellement en cours.

François-Louis Michaud, directeur général de l’Autorité bancaire européenne (EBA) revient en détails sur l’entrée en application de la nouvelle directive DORA et le travail conjoint mené par les différentes autorités que sont l’EBA, l’Esma et l’Eiopa.

En janvier dernier, DORA qui vise à renforcer la sécurité informatique de l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur financière, banques, assureurs et acteurs financiers régulés, est entrée en application. Depuis deux ans, l’EBA a travaillé à une harmonisation dans ce domaine pour préciser les champs d’application de DORA et mettre en place un cadre opérationnel.

Les prochaines étapes consisteront à dévoiler la liste des acteurs considérés comme critiques qui feront l’objet d’une surveillance complémentaire. Cette désignation reposera sur la collecte de registres d’informations auprès des banques, assureurs et organismes régulés pour examen. En parallèle, un cadre de collecte des incidents cyber est en cours de mise en place afin de partager cette information aux différentes autorités mais aussi avec les acteurs du secteur financier de façon à pouvoir réagir plus rapidement et à améliorer la gestion des risques.

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Un stress test marqué par le contexte géopolitique

C’est également l’occasion pour le directeur général de l’EBA de distinguer les objectifs de DORA et Fida et de faire le point sur le projet Fida.

Enfin, François-Louis Michaud nous en dit plus sur le nouveau stress test bancaire en cours dont les résultats seront dévoilés en juillet prochain. Il détaille notamment les enjeux et intérêts de ces exercices de projection à trois ans.

Alors que les deux derniers stress tests étaient diamétralement opposés, l’un portant sur la persistance de taux d’intérêt bas, voire nuls, sur une longue période, l’autre étant fondé sur une hypothèse de stagflation, cette année la projection porte sur la géopolitique et la façon dont ces évolutions très rapides au niveau international peuvent affecter nos économies et par extension nos banques. Tout un programme !

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