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Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a indiqué vendredi sur CNews que le gouvernement mettrait en suspens la privatisation d’Aéroport de Paris pendant que la procédure de référendum d’initiative populaire (RIP) suivrait son cours. Pendant le déroulé de cette procédure, autorisée hier par le Conseil constitutionnel, «nous n’allons engager aucune procédure de privatisation», a déclaré le ministre.
Avant sa privatisation attendue, la Française des Jeux (FDJ) a publié ses résultats 2018. Le groupe a enregistré une hausse de 2,3% de son chiffre d’affaires à 1,8 milliard d’euros, pour un Ebitda stable à 315 millions. Soit une marge de 17,5%, en recul de 0,46 point. Hors impact de l’augmentation de la rémunération des détaillants, l’Ebitda du groupe aurait progressé de 4,6% et la marge de 0,3 point, précise la FDJ. Le bénéfice net recule de 5,8% à 170 millions d’euros. La trésorerie nette du groupe progresse de 4,1% à 841 millions d’euros.
Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a annoncé mardi avoir réuni les 185 signatures de parlementaires nécessaires pour engager la procédure d’organisation d’un référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’ADP. L’organisation d’un tel référendum, créé lors de la révision de la Constitution de 2008, demande aussi de réunir plus de 4,5 millions de signatures de Français par internet sur une période de neuf mois, après accord du Conseil constitutionnel, selon l’article 11 de la Constitution. Le projet de privatisation d’ADP - dont l’Etat détient 50,6% - figure au rang des cessions d’actifs publics prévues dans le projet de loi Pacte qui doit être définitivement voté jeudi.
Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a annoncé avoir réuni les 185 signatures de parlementaires nécessaires pour engager la procédure d’organisation d’un référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’ADP. Des députés et sénateurs socialistes mais aussi Les Républicains, communistes et membres du groupe Libertés et territoires, au total 197, ont déjà donné leur accord, a déclaré le député socialiste Boris Vallaud. « Nous ne voulions pas que soit à nouveau commise l’erreur qui s’est transformée en scandale, de la privatisation des autoroutes, avec la privatisation des aéroports de Paris », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Il s’agit de demander aux Françaises et aux Français s’ils sont d’accord pour que l’exploitation, l’aménagement et le développement des aérodromes de Paris Charles-de-Gaulle, Paris Orly et Paris Le Bourget, revêtent le caractère de service public national », a-t-il ajouté.
Les objectifs à 2025 livrés par le gestionnaire des aéroports de Paris ne peuvent qu'attirer les convoitises. Mais la procédure de privatisation reste inconnue.
La loi Pacte, qui définit le cadre de la possible privatisation d’ADP, ne remet pas en question les perspectives de croissance et de rentabilité du gestionnaire des aéroports de Roissy-CDG et d’Orly. Au contraire, estime Augustin de Romanet, le PDG du groupe. «Les fondements qui autorisent cette ambition ont été maintenus intacts par la loi Pacte», a assuré le PDG d’ADP, devant les investisseurs, réunis ce matin à Paris pour une présentation du plan stratégique à l’horizon 2025. «Cette loi, qui sera votée dans une semaine, pouvait nourrir des craintes légitimes. Certaines et certains d’entre vous, qui êtes actionnaires d’ADP, vous demandiez à quelle sauce vous seriez mangés. Et bien cette sauce est très comestible», a-t-il ajouté.
Mathias Burghardt, membre du comité exécutif et responsable d’Ardian Infrastructure, revient sur la levée de 6,1 milliards d’euros pour son cinquième fonds.
Le tribunal de commerce de Paris a refusé vendredi la mise sous séquestre des actions détenues par Casil Europe au capital de la société Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB) demandée par trois syndicats pour empêcher leur vente éventuelle à un acheteur privé, a indiqué leur avocat. Les opposants à la privatisation d’ATB espéraient bloquer la vente possible à un acheteur privé des 49,99% de parts détenues par Casil Europe, la holding française créée par le groupe public chinois Shandong High Speed Group et le fonds d’investissement de Hong Kong Friedmann Pacific Asset Management.
L’Assemblée nationale a rétabli jeudi l’article ouvrant la voie à la privatisation d’ADP, qui avait été retiré du projet de loi Pacte par les sénateurs. Les députés ont voté l’article 44 de ce texte. Le projet de privatisation limite à 70 ans la licence d’exploitation des aéroports parisiens. Il définit également les modalités de fixation de l’indemnité que recevra ADP. Ce projet a fait l’objet de vives passes d’armes entre l’opposition d’une part, de droite comme de gauche, et le gouvernement et la majorité présidentielle d’autre part. Dans la matinée, le ministre de l’Economie Bruno le Maire avait rappelé que «toutes les options de cession» restaient sur la table. Mardi, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, avait indiqué que l’Etat conserverait «à peu près 20%» du capital d’ADP, avant de se rétracter.
L’Assemblée nationale a rétabli jeudi l’article ouvrant la voie à la privatisation d’ADP, article qui avait été retiré du projet de loi Pacte par les sénateurs. Les députés ont voté par 47 voix contre 24 - et deux abstentions - l’article 44 de ce texte.
Le gouvernement n’a pas encore arrêté les modalités exactes de la privatisation d’ADP, notamment la part que l’Etat souhaite conserver au capital. « Toutes les options sont sur la table », a déclaré mercredi sur LCI le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, alors que le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, avait évoqué mardi matin un chiffre de 20% avant de nuancer son affirmation. « Ca n’a pas été tranché, ça sera tranché dans les prochains mois », a ajouté Bruno Le Maire.
Trois syndicats ont annoncé vendredi une action en justice pour demander la mise sous séquestre des actions détenues par Casil Europe au capital de la société Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB), en vue de bloquer une vente éventuelle à un acheteur privé. Cette action a été lancée par les unions départementales de la Haute-Garonne des syndicats CGT, Solidaires et FSU qui ont obtenu une audience en référé devant le tribunal de commerce de Paris le 13 mars prochain. Outre Casil Europe, l’assignation en référé concerne l’Etat et les quatre actionnaires publics locaux qui conservent 40 % des parts.
Trois syndicats ont annoncé ce vendredi une action en justice pour demander la mise sous séquestre des actions détenues par Casil Europe au capital de la société Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB), gestionnaire de la troisième plate-forme régionale française, en vue de bloquer une vente éventuelle à un acheteur privé. Cette action en justice a été lancée par les unions départementales de la Haute-Garonne des syndicats CGT, Solidaires et FSU qui ont obtenu une audience en référé devant le tribunal de commerce de Paris le 13 mars prochain.
Le Sénat, à majorité de droite, a voté, mercredi, l’article de la loi Pacte autorisant l’Etat à descendre sous le seuil de 33% des parts dans le capital d’Engie. La commission spéciale a rendu obligatoire la détention par l’Etat d’une action spécifique lui permettant de s’opposer à toute cession par Engie ou ses filiales d’actifs stratégiques, comme les canalisations de gaz naturel. Le vote favorable des sénateurs sur le capital d’Engie tranche avec le rejet des deux articles de la loi Pacte touchant à la privatisation d’ADP et de la Française des Jeux.
Le Sénat, à majorité de droite, a voté mercredi l’article de la loi Pacte autorisant l'État à descendre en-dessous du seuil des 33% des parts dans le capital d’Engie. La commission spéciale du Sénat a rendu obligatoire la détention par l'État d’une action spécifique, lui permettant de s’opposer à toute cession par Engie ou ses filiales d’actifs stratégiques comme les canalisations de gaz naturel.
Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi avoir reporté à fin 2021 la vente de sa participation de 61,4% dans Bankia, contre un délai à 2019 prévu jusqu’à présent. «Ce report va permettre au Frob, le fonds gérant les participations de l’Etat espagnol dans les établissements financiers renfloués, de mettre en place une stratégie de désengagement plus souple afin de trouver les conditions favorables sur les marchés des capitaux», précise le ministère de l’Economie dans un communiqué. Madrid a vendu 7,5% du capital de la banque en 2014 et 7% en 2017.