Nos articles d'actualité et d'analyse sur toutes les grandes évolutions réglementaires aux niveaux français, européens, américains et internationaux susceptibles d'affecter les acteurs de la finance (banques, assureurs, fonds, gestionnaires d'actifs etc.)
Le groupe EDF ne devrait pas être concerné par les cessions de participations de l’Etat annoncées ces derniers jours par le gouvernement, a déclaré samedi à Reuters une source proche de la direction de l'électricien historique français. «Les signaux qu’on reçoit, c’est qu’on n’est pas du tout concernés», a-t-elle déclaré en marge des rencontres économiques d’Aix-en-Provence. L’Etat possède 83,1% du capital d’EDF.
La Caisse des dépôts (CDC) étudiera l’opportunité de prendre une participation dans ADP si le gouvernement décidait de céder la participation de l’Etat dans l’opérateur aéroportuaire, a déclaré samedi son directeur général. «Paris, s’il est mis en vente, je vais regarder avec intérêt. Cela dépend du TRI (taux de retour sur investissement). On n’a pas le droit d’y aller à perte», a expliqué le directeur général, Pierre-René Lemas, à Reuters, en marge des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence. La part de 50,63% de l’Etat au capital d’ADP, gérée par l’Agence des participations de l’Etat (APE), vaut près de sept milliards d’euros au cours actuel, et pourrait faire partie des cessions envisagées par l’exécutif pour abonder un fonds de 10 milliards d’euros de soutien à l’innovation. Il faudrait cependant une loi de privatisation pour autoriser l’Etat à descendre sous le seuil des 50%.
La Grèce a retenu un consortium mené par le fonds allemand de capital-investissement Deutsche Invest Equity Partners pour reprendre une participation majoritaire dans Thessaloniki Port, a annoncé cet après-midi l’agence des privatisations grecque (HRDAF). Le fonds allemand, associé au français Terminal Link et à la société chypriote Belterra Investments, a soumis l’offre la plus élevée, 231,9 millions d’euros, pour acquérir 67% du deuxième port grec. L’accord doit encore être approuvé par la Cour des comptes grecque et d’autres autorités.
La Grèce a retenu un consortium mené par le fonds allemand de capital-investissement Deutsche Invest Equity Partners pour reprendre une participation majoritaire dans Thessaloniki Port, a annoncé cet après-midi l’agence des privatisations grecque (HRDAF). Le fonds allemand, associé au français Terminal Link et à la société chypriote Belterra Investments, a soumis l’offre la plus élevée, 231,9 millions d’euros, pour acquérir 67% du deuxième port grec.
L’agence de privatisation de la Grèce a accepté hier une offre améliorée à 600 millions d’euros de l’opérateur de l’aéroport d’Athènes pour prolonger sa concession de 20 ans. Dans le cadre du troisième plan d’aide conclu l’année dernière avec le Fonds monétaire international et l’Union européenne, Athènes s’est engagée à renouveler un accord avec l’opérateur aéroportuaire allemand AviaAlliance et l'énergéticien grec Copelouzos pour les autoriser à exploiter l’aéroport d’Athènes jusqu’en 2046. L’agence de privatisation, HRADF, s’attend à des revenus supplémentaires pour l’Etat d’environ 894 millions d’euros de cette prolongation de 20 ans.
En dehors de la mise en Bourse attendue l’an prochain de 5% du capital du pétrolier public Aramco, L’Arabie saoudite pense pouvoir tirer environ 200 milliards de dollars (184 milliards d’euros) des privatisations au cours des prochaines années en cédant des parts de groupes publics présents aussi bien dans la santé, les «utilities» (électricité, eau), les aéroports ou les silos à grain, a déclaré hier à Reuters Mohammed Al Touwaïjri, ministre délégué de l’Economie et de la Planification. Au total, des entreprises de 16 secteurs devraient être privatisées partiellement ou totalement d’ici à 2020.
La Grèce a conclu un accord de 1,2 milliard d’euros avec un consortium aéroportuaire emmené par Fraport, a annoncé hier l’agence grecque des privatisations. Le consortium reprendra pour une durée de 40 ans les opérations de 14 aéroports insulaires, en particulier ceux de Corfou, de Santorin et de Rhodes. « L’investisseur a versé une somme forfaitaire se montant à 1,234 milliard d’euros », indiquent les autorités.
La Grèce a conclu un accord de 1,2 milliard d’euros avec un consortium aéroportuaire emmené par Fraport, a annoncé aujourd’hui l’agence grecque des privatisations. Le consortium reprendra pour une durée de 40 ans les opérations de 14 aéroports insulaires, en particulier ceux de Corfou, de Santorin et de Rhodes. « L’investisseur a versé une somme forfaitaire se montant à 1,234 milliard d’euros », indiquent les autorités.
Le ministère de l’Economie italien étudierait la cession d’une partie de sa participation de 83% dans la banque publique Cassa Depositi e Prestiti (CDP), avançait vendredi le Corriere della Sera. Selon le quotidien, Rome envisagerait de vendre 15% du capital, ce qui rapporterait environ 5 milliards d’euros à l’Etat. L’opération pourrait être réalisée par le biais d’une offre publique ou auprès d’investisseurs institutionnels. CDP, dont le capital est aussi détenu à 16% par des fondations bancaires italiennes et à 1% en autocontrôle, fournit des prêts aux collectivités locales et aux établissements publics. Le groupe est par ailleurs actionnaire de plusieurs grandes sociétés comme le pétrolier Eni (26,4%) et la poste italienne (35%), qui est elle-même un important opérateur financier au plan national. La CDP est enfin un des investisseurs du fonds de place Atlante de soutien au secteur bancaire.
Le ministère de l’Economie italien étudierait la cession d’une partie de sa participation de 83% dans la banque publique Cassa Depositi e Prestiti (CDP), avance vendredi le Corriere della Sera sans citer ses sources. Selon le quotidien, Rome envisagerait de vendre 15% du capital, ce qui rapporterait environ 5 milliards d’euros à l’Etat. Encore au stade préliminaire, l’opération pourrait être réalisée par le biais d’une offre publique ou auprès d’investisseurs institutionnels.
L’Etat italien vendra d’ici à l'été prochain sa participation au capital du groupe postal Poste Italiane, a fait savoir hier soir le ministre de l’Industrie, Carlo Calenda. «La participation sera cédée via un placement sur le marché, probablement d’ici le printemps ou l'été de cette année», a déclaré celui-ci au Parlement. Le Trésor détient 29,7% de Poste Italiane.
La hausse des valeurs bancaires ces derniers mois crée pour l’Irlande des conditions propices à la vente cette année de 25% du capital de la banque publique Allied Irish Banks (AIB), a déclaré le ministre irlandais des Finances, Michael Noonan. Dublin, qui a investi au total 21 milliards d’euros dans le sauvetage d’AIB, a repoussé l’an dernier de 2016 à 2017 cette cession partielle, au motif de conditions de marché défavorables. L’Etat détient donc toujours 99% du capital de la banque, le solde étant coté en Bourse. Le mois dernier, l’Irlande a mandaté Bank of America Merrill Lynch, Davy et Deutsche Bank comme coordinateurs globaux de la privatisation d’AIB.
L’agence grecque des privatisations a annoncé hier avoir bouclé la cession de la société nationale des chemins de fer, Trainose, au groupe public italien Ferrovie Dello Stato Italiane. L’opération, d’un montant de 45 millions d’euros, a été approuvée cette semaine par la Cour des comptes grecque. Très endettée, Trainose aurait dû rembourser environ 700 millions d’euros d’aides publiques à l’Union européenne si elle n’avait pas été vendue, ce qui l’aurait obligée à cesser ses activités.
La hausse des valeurs bancaires ces derniers mois crée pour l’Irlande des conditions propices à la vente cette année de 25% du capital de la banque publique Allied Irish Banks (AIB), a déclaré hier le ministre irlandais des Finances, Michael Noonan. Dublin, qui a investi au total 21 milliards d’euros dans le sauvetage d’AIB, a repoussé l’an dernier de 2016 à 2017 cette cession partielle, au motif de conditions de marché défavorables. L’Etat détient donc toujours 99% du capital de la banque, le solde étant coté en Bourse.
Le gouvernement japonais a annoncé hier préparer la cession d’une nouvelle tranche du capital de Japan Post Holdings, dont la privatisation en 2015 avait été la plus importante dans le pays en près de 30 ans. Tokyo prévoit de céder à terme pour environ 4.000 milliards de yens (33,1 milliards d’euros) d’actions supplémentaires du groupe postal afin de financer la reconstruction des zones dévastées par le séisme et le tsunami de mars 2011. Le ministère des Finances a précisé que les banques avaient jusqu’au 16 février pour postuler à cette opération, dont la date et le montant exact restent à fixer.
Le gouvernement japonais a annoncé lundi préparer la cession d’une nouvelle tranche du capital de Japan Post Holdings, dont la privatisation en 2015 avait été la plus importante dans le pays en près de 30 ans. Le gouvernement prévoit de céder à terme pour environ 4.000 milliards de yens (33,1 milliards d’euros) d’actions supplémentaires du groupe postal pour financer la reconstruction des zones dévastées par le séisme et le tsunami de mars 2011. Le ministère des Finances a précisé que les banques avaient jusqu’au 16 février pour postuler à cette opération, dont la date et le montant exact restent à fixer.
Le gouvernement irlandais a annoncé vendredi avoir mandaté des banques pour coordonner la future mise sur le marché d’une partie du capital d’Allied Irish Banks (AIB), en précisant qu’il ne s’engagerait pas sur un calendrier précis. Bank of America Merrill Lynch, Davy et Deutsche Bank seront coordinateurs globaux, a précisé le ministère des Finances dans un communiqué. Dublin espérait initialement réaliser la privatisation partielle d’AIB, dont l’Etat possède 99%, à la fin de cette année mais il se contente désormais de dire que la mise en Bourse pourrait avoir lieu en 2017 ou début 2018.
Le gouvernement irlandais a annoncé vendredi avoir mandaté des banques pour coordonner la future mise sur le marché d’une partie du capital d’Allied Irish Banks (AIB), en précisant qu’il ne s’engagerait pas sur un calendrier précis. Bank of America Merrill Lynch, Davy et Deutsche Bank seront coordinateurs globaux, a précisé le ministère des Finances dans un communiqué.
François Fillon s’est prononcé hier en faveur d’une reprise des privatisations afin que «l’Etat reprenne des capitaux immobilisés dans des entreprises commerciales où il a gardé des participations». Il faut «qu’on reprenne ce processus, qu’on récupère cet argent et qu’on investisse dans les infrastructures», a ajouté le candidat de la droite à la présidentielle. Au 16 novembre, la valeur du portefeuille de l’Etat dans des entreprises cotées en Bourse s'élevait à 57,27 milliards d’euros. Elle a baissé de 15% depuis le début de l’année.