François Fillon s’est prononcé en faveur d’une reprise des privatisations afin que «l’Etat reprenne des capitaux immobilisés dans des entreprises commerciales où il a gardé des participations». Le candidat de la droite à la présidentielle a estimé que ces mesures concernaient les entreprises où, pour l’Etat, «cela ne sert strictement à rien» de détenir des participations en termes d’influence sur la stratégie de l’entreprise. Il faut «qu’on reprenne ce processus, qu’on récupère cet argent et qu’on investisse dans les infrastructures», a ajouté François Fillon. Au 16 novembre, la valeur du portefeuille de l’Etat dans des entreprises cotées en Bourse s'élevait à 57,27 milliards d’euros. Elle a baissé de 15% depuis le début de l’année.
Le gouvernement russe a publié hier le décret sur la privatisation partielle de Rosneft, à temps pour percevoir le revenu de cette vente avant la fin de l’année. Ce décret ordonne à la compagnie publique énergétique Rosneftegaz de vendre d’ici au 5 décembre une participation de 19,5% dans le géant pétrolier Rosneft, lui aussi contrôlé par l’Etat. Le plan du gouvernement consiste à ce que Rosneft rachète lui-même cette participation pour que le revenu de la vente apparaisse dès cette année dans le budget de l’Etat. Le pétrolier revendrait ensuite ces actions à des investisseurs au premier trimestre 2017. Cette opération devrait rapporter au minimum 748,3 milliards de roubles, montant auquel le gouvernement appliquera ensuite un coefficient de 0,95 pour l’inscrire dans le budget, ce qui devrait donner une valeur comptable de 711 milliards de roubles (10,10 milliards d’euros).
Ce vote ouvre la voie à la vente par l’Etat de 5% du capital d’OTE, ce qui pourrait lui rapporter environ 200 millions d’euros. Les syndicats s’y opposent.
La cour d’appel de Toulouse a confirmé hier la décision de ne pas autoriser les opposants à la privatisation partielle de l’aéroport de Toulouse Blagnac (ATB), détenu à 49,9% par le nouvel actionnaire chinois Casil Europe, d’avoir accès au pacte d’actionnaires de la cession opérée en avril 2015. La Cour d’appel, comme l’avait fait le tribunal de grande instance le 20 septembre, a débouté mardi les opposants, estimant «qu’un tiers à une société privée n’a pas les moyens de connaître la teneur des débats d’une assemblée générale».
Le gouvernement algérien envisage de permettre aux principales banques publiques du pays de s’introduire en Bourse afin de développer leurs activités de marchés et de diversifier leurs sources de financement pour compenser l’impact de la chute des recettes pétrolières, rapportait hier Reuters d’une source haut placée au sein de l’administration. Le projet donnerait à des investisseurs étrangers la possibilité de devenir majoritaires au capital de certaines banques algériennes, ce qui leur est pour l’instant impossible.
L’Italie devrait remettre à l’an prochain la vente d’une deuxième tranche du capital de Poste Italiane, rapporte Reuters de sources concordantes. A l’origine, le gouvernement, qui espère dégager environ 2,7 milliards d’euros de la cession de 30% du groupe, voulait réaliser l’opération avant la fin de l’année. Il souhaite désormais attendre le référendum sur la réforme constitutionnelle, prévu un dimanche entre le 15 novembre et le 5 décembre, ce qui signifie que l’opération est remise à 2017, selon l’une des sources.
L’Italie devrait remettre à l’an prochain la vente d’une deuxième tranche du capital de Poste Italiane, rapporte Reuters de deux sources informées du projet. A l’origine, Rome, qui espère dégager environ 2,7 milliards d’euros de la cession de cette participation de 30%, voulait réaliser l’opération avant la fin de l’année. Le gouvernement souhaite maintenant attendre le référendum sur la réforme constitutionnelle qui se déroulera un dimanche entre le 15 novembre et le 5 décembre, ce qui signifie que l’opération est remise à 2017, selon l’une des sources.
Les discussions entre la Grèce et les opérateurs de l’aéroport international d’Athènes, le plus important du pays, pour en prolonger la concession de 20 ans pourraient être bouclées d’ici à septembre, a déclaré hier le responsable de l’agence grecque des privatisations. Dans le cadre du troisième plan d’aide conclu l’année dernière avec le Fonds monétaire international et l’Union européenne, Athènes s’est engagée à renouveler un accord avec l’allemand AviaAlliance et l'énergéticien grec Copelouzos pour les autoriser à exploiter l’aéroport d’Athènes jusqu’en 2046. Stergios Pitsiorlas a ajouté que l’agence procèderait à l’adjudication de l’autoroute payante Egnatia dans le nord du pays au début de l’automne et relancerait celle de la société de maintenance ferroviaire Rosco cette semaine. La Grèce attend également les soumissions pour le deuxième port le plus important du pays en Thessalonique vers la fin octobre.
Le processus de privatisation de l’aéroport de Nice est repoussé de huit jours en raison de l’attentat qui a frappé la ville jeudi soir, a déclaré vendredi à Reuters une porte-parole du ministère de l’Economie. Elle a souligné que les offres fermes du troisième tour était toujours attendues aujourd’hui, mais que la concertation avec les collectivités s’engagerait plutôt à partir du 25 juillet. Cinq offres fermes ont été déposées le 4 juillet sur la plate-forme Nice-Côte d’Azur. Le calendrier initial de l’appel d’offres prévoit que l’Etat se décide en août.
Le processus de privatisation de l’aéroport de Nice est repoussé de huit jours en raison de l’attentat qui a frappé la ville jeudi soir, a déclaré à Reuters une porte-parole du ministère de l’Economie. Les offres fermes de troisième tour étaient théoriquement attendues lundi prochain. Cinq offres fermes ont été déposées le 4 juillet sur la plate-forme Nice-Côte d’Azur, dont celle de l’italien Atlantia associé à EDF Invest, et celle d’un consortium composé de Vinci, de la CDC et de Predica. Le calendrier de l’appel d’offres prévoit théoriquement que l’Etat se décide en août.
Le gouvernement russe a tiré 52,2 milliards de roubles (737 millions d’euros) de la privatisation partielle du producteur de diamants Alrosa, a indiqué lundi le ministre de l’Economie Alexeï Oulioukaïev. Le livre d’ordres pour la cession de 10,9% du capital de la compagnie publique a été couvert à plus de 60% par des investisseurs étrangers et la demande totale a été plus deux fois supérieure à l’offre, a-t-il précisé. Cette vente constitue la première étape du plan de privatisations du gouvernement destiné à renflouer les finances publiques, qui espère en tirer 1.000 milliards de roubles au total.
Le gouvernement russe a tiré 52,2 milliards de roubles (737 millions d’euros) de la privatisation partielle du producteur de diamants Alrosa, a annoncé lundi le ministre de l’Economie Alexeï Oulioukaïev. Le livre d’ordres pour la cession de 10,9% du capital de la compagnie publique a été couvert à plus de 60% par des investisseurs étrangers et la demande totale a été plus deux fois supérieure à l’offre, a-t-il précisé. Cette vente constitue la première étape du plan de privatisations du gouvernement destiné à renflouer les finances publiques, qui espère en tirer 1.000 milliards de roubles au total. Alexeï Oulioukaïev a confirmé les privatisations à venir des compagnies pétrolières Rosneft et Bashneft, du groupe de transport maritime Sovcomflot et de la banque VTB.
Le gouvernement grec n’a reçu qu’une seule offre pour la reprise de la compagnie publique de transport ferroviaire Trainose, a annoncé hier l’agence en charge des privatisations (HRADF). Cette offre ferme émane du groupe public italien Ferrovie dello Stato, a-t-elle précisé dans un communiqué. Deux autres acquéreurs potentiels, Russian Railways et le groupe grec de construction GEK-Terna, qui avaient exprimé leur intérêt en avril, n’ont pas déposé d’offre engageante. L’agence publique a ajouté qu’aucune offre n’avait été déposée pour la société de maintenance ferroviaire Rosco.
L’action de l’assureur néerlandais ASR engrangeait ce vendredi plus de 3% à la mi-séance pour son premier jour de cotation. Son IPO a été réalisée au prix de 19,5 euros par action, soit une valorisation globale de 2,92 milliards. Lancée le 31 mai, l’ouverture du capital du groupe nationalisé en 2008 a ainsi été bouclée dans le bas de la fourchette indicative de 18 à 22 euros par titre. Le gouvernement néerlandais a pour l’heure récolté 1,17 milliard d’euros et demeure détenteur de 65% du capital d’ASR. Exerçable pendant 30 jours calendaires après la première cotation, l’offre de surallocation portant sur 7,8 millions d’actions supplémentaires pourrait la faire tomber à 60%. Les investisseurs particuliers néerlandais se sont par ailleurs vus attribuer 6 millions d’actions, soit 4% du capital.
La privatisation de l’assureur néerlandais ASR entre dans sa dernière ligne droite. Lancée fin mai, l’ouverture du capital du groupe nationalisé en 2008 devrait être bouclée entre 19 et 20 euros par action, selon des sources proches du dossier relayées par Bloomberg. L’opération, qui comporte une clause de surallocation, se termine demain et ouvre la voie à la cotation de l’assureur sur Euronext Amsterdam dès vendredi. La fourchette indicative tablait sur un prix d’introduction compris entre 18 et 22 euros. En cas d’exercice complet de la clause de surallocation, l’ouverture du capital d’ASR rapporterait 1,2 milliard d’euros à l’Etat néerlandais sur la base d’un prix d’introduction de 20 euros.
L’IPO de l’ex-division du groupe belge Fortis, nationalisée en 2008, débute aujourd’hui et ramènera la participation de l’Etat à 60% ou 65% du capital.
L'Etat danois et un consortium d'investisseurs prévoient de céder entre 15,1% et 17,4% du capital à un prix valorisant le groupe d'énergie jusqu'à 14,3 milliards d'euros.