Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi avoir reporté à fin 2021 la vente de sa participation de 61,4% dans Bankia, contre un délai à 2019 prévu jusqu’à présent. «Ce report va permettre au Frob, le fonds gérant les participations de l’Etat espagnol dans les établissements financiers renfloués, de mettre en place une stratégie de désengagement plus souple afin de trouver les conditions favorables sur les marchés des capitaux», déclare le ministère de l’Economie dans un communiqué.
Les députés ont approuvé par 39 voix contre 7 la privatisation d’ADP. L’Etat, qui détient 50,6% du capital, pourra descendre sous le seuil des 50% et lancer l’une des mesures emblématiques du projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises). Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a déclaré début septembre que la cession d’ADP était prévue en 2019. Le produit de l’opération doit ensuite alimenter un fonds de 10 milliards d’euros destiné à financer l’innovation et à contribuer au désendettement de l’État. L’Assemblée nationale a aussi voté hier les textes prévoyant l’ouverture du capital de la Française des Jeux (FDJ). Ces deux projets sont rassemblés dans les article 44 à 51 de la loi Pacte. Par ailleurs, l’article 52, également adopté par les députés, supprime l’obligation pour l’Etat de détenir au minimum un tiers des droits de vote d’Engie. Les privatisations d’ADP et de la FDJ ne seront pas lancées avant 2019, le temps que la loi Pacte ait achevé son parcours parlementaire.
Après les textes concernant la privatisation d’ADP, l’Assemblée nationale a voté dans la journée ceux prévoyant l’ouverture du capital de la Française des Jeux (FDJ). Ces deux projets sont rassemblés dans les article 44 à 51 de la loi Pacte.
Le titre ADP gagnait 2,3% à 192,9 euros en fin de matinée à la suite du vote des députés qui ont approuvé dans la nuit par 39 voix contre 7 la privatisation de l’exploitant des aéroports parisiens. L’Etat, qui détient 50,6% du capital, aura ainsi la possibilité de descendre sous le seuil des 50% et de lancer l’une des mesures emblématiques du projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises).
Eiffage s’est positionné hier en vue de la privatisation future de nouveaux aéroports régionaux en France, emboîtant le pas à son concurrent Vinci, qui a fait de l’aéroportuaire l’un des axes prioritaires de son développement. «Nous avons l’intention de nous porter candidats sur la première privatisation d’aéroport régional, un tout petit aéroport, à Lille», a dit le PDG du groupe de BTP et de concessions, Benoît de Ruffray, au cours d’une présentation de ses résultats semestriels aux analystes financiers. Le groupe a, par ailleurs, fait état d’un chiffre d’affaires consolidé en hausse de 9,4%, à 7,64 milliards d’euros, au premier semestre et d’un bénéfice net, part du groupe, en croissance de 25,4%, à 217 millions d’euros.
L’agence grecque des privatisations a annoncé hier avoir invité les groupes de négoce Glencore et Vitol, sélectionnés parmi cinq candidats, à soumettre des offres contraignantes pour la participation de 50,1% mise en vente par l’Etat dans Hellenic Petroleum, le principal opérateur de raffineries du pays. Glencore et Vitol auront accès aux comptes d’Hellenic Petroleum après avoir signé des accords de confidentialité, a précisé l’agence.
L’intersyndicale d’Odeolis, la société qui effectue la maintenance des bornes de la Française des Jeux et du PMU chez les buralistes, appelle à la grève ce jour, vendredi 13 juillet, journée généralement marquée par des paris records. Les syndicats accusent la FDJ, dont Odeolis faisait autrefois partie, de vouloir «tuer» son sous-traitant dans l’optique de sa privatisation. «La FDJ s’est en effet aperçue qu’elle n’avait qu’un seul fournisseur pour la maintenance/réparation de ses terminaux et bornes. Et ça fait tache dans le dossier de privatisation», affirme le communiqué de l’intersyndicale.
L’intersyndicale d’Odeolis, la société qui effectue la maintenance des bornes de la Française des Jeux et du PMU chez les buralistes, appelle à la grève pour le vendredi 13 juillet, journée généralement marquée par des paris records. Les syndicats accusent la FDJ, dont Odeolis faisait autrefois partie, de vouloir «tuer» son sous-traitant dans l’optique de sa privatisation. «La FDJ s’est en effet aperçue qu’elle n’avait qu’un seul fournisseur pour la maintenance/réparation de ses terminaux et bornes. Et ça fait tâche dans le dossier de privatisation», affirme le communiqué de l’intersyndicale.
Vinci aurait approché des investisseurs en vue de se préparer à la prochaine privatisation d’ADP, indique Reuters. Le groupe de concessions aurait pris contact avec les fonds de pension canadiens Canada Pension Plan Investment Board, Ontario Municipal Employees Retirement System et Ontario Teachers’ Pension Plan. Vinci a déjà fait par de son intérêt pour ADP, dont il détient 8% du capital. Le texte permettant la privatisation d’ADP figure dans le projet de loi Pacte, présenté aujourd’hui en Conseil des ministres.
Vinci aurait approché des fonds d’investissement en vue de se préparer à la prochaine privatisation d’ADP, indique Reuters, s’appuyant sur plusieurs sources. Le groupe de concessions aurait notamment pris contact avec les fonds de pension canadiens Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB), Ontario Municipal Employees Retirement System (OMERS) and Ontario Teachers’ Pension Plan (OTPP). Vinci a régulièrement fait par de son intérêt pour ADP dont il détient déjà 8% du capital.
Les mesures permettant de céder des participations publiques dans des entreprises pour lesquelles des seuils minimaux sont actuellement nécessaires figureront bien dans le projet de loi Pacte présenté lundi en conseil des ministres, a annoncé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Interrogé sur les entreprises concernées, Benjamin Griveaux n’a pas souhaité apporter de précisions. Trois entreprises du portefeuille de l’Etat sont concernées : Aéroports de Paris, la Française des Jeux et Engie.
Le gouvernement grec a retenu hier une offre de 535 millions d’euros d’un consortium emmené par Snam pour une participation majoritaire dans le réseau gazier Desfa. Un premier appel d’offres avait été conclu sur une proposition de 400 millions d’euros de Socar, une société d’Azerbaïdjan, mais l’affaire avait tourné court en 2016. L’agence des privatisations grecques a cette fois-ci qualifié le consortium d’«investisseur privilégié». Ce consortium, qui regroupe Snam, l’espagnol Enagas et le belge Fluxys, pense finaliser l’opération au second semestre, une fois toutes les autorisations recueillies. Desfa gère un réseau de gazoducs de 1.460 km qui achemine du gaz à partir des frontières turque et bulgare, ainsi qu’un terminal de gaz liquéfié situé au large d’Athènes. Athènes vend une participation de 31% dans Desfa et Hellenic Petroleum, premier raffineur pétrolier grec et autre actionnaire du réseau, une part de 35%.
La Grèce a lancé hier un appel d’offres international pour la vente d’une part majoritaire dans Hellenic Petroleum dans le cadre du troisième plan de renflouement du pays. L’agence grecque des privatisations va céder au moins 50,1% du capital et les candidats intéressés doivent se manifester avant le 18 mai. Hellenic est le numéro trois du raffinage de pétrole en Europe sur la base de sa capitalisation boursière de 2,6 milliards d’euros. Paneuropean Oil détient 45,5% du capital d’Hellenic Petroleum et l’Etat grec 35,5%. Dans le document d’appel d’offres, l’agence des privatisations a précisé que l’opération se ferait entièrement en numéraire.
La Grèce a lancé ce mercredi un appel d’offres international pour la vente d’une participation majoritaire dans Hellenic Petroleum dans le cadre du troisième plan de renflouement du pays. L’agence grecque des privatisations va céder au moins 50,1% du principal raffineur pétrolier du pays et les candidats intéressés doivent se manifester avant le 18 mai. Les principaux actionnaires de Hellenic Petroleum, l’Etat grec et Paneuropean Oil and Industrial Holdings, s'étaient engagés le 4 avril à céder une participation commune d’au moins 50,1% de la société.
L’indien IndiGo, contrôlé par InterGlobe Aviation, a annoncé hier avoir renoncé à se porter candidat au rachat de la compagnie aérienne publique Air India, les conditions fixées par le gouvernement indien ne lui convenant pas. Le gouvernement indien a annoncé la semaine dernière qu’il comptait céder 76% du capital d’Air India, accompagné d’une reprise de dette représentant l’équivalent de 5,1 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros).
L’avancée des grandes privatisations d’ici au mois de juin sera déterminante pour savoir si la Grèce pourra atteindre son objectif de lever 2 milliards d’euros grâce à des cessions d’actifs cette année, dans le cadre de son plan de sauvetage, a annoncé hier l’agence des privatisations du pays (HRADF). Les ventes d’actifs publics ont été un élément central des trois plans de sauvetage mis en place depuis 2010. Mais en raison de la lenteur de ces cessions, l’Etat grec n’en a tiré qu’environ 5 milliards d’euros depuis 2011, alors que l’objectif initial était de 50 milliards.
L’avancée des grandes privatisations d’ici au mois de juin sera déterminante pour savoir si la Grèce pourra atteindre son objectif de lever deux milliards d’euros grâce à des cessions d’actifs cette année, dans le cadre de son plan de sauvetage, a annoncé aujourd’hui l’agence des privatisations du pays (HRADF). Les ventes d’actifs publics ont été un élément central des trois plans de sauvetage mis en place depuis 2010. Mais en raison de la lenteur de ces cessions, l’Etat grec n’en a tiré qu’environ cinq milliards d’euros depuis 2011, alors que l’objectif initial était de 50 milliards.