Les marchés parient depuis novembre sur une révision du ratio de levier supplémentaire (SLR) comme en 2020. La mesure n’avait pas été pérennisée. Mais le contexte a également beaucoup changé depuis.
De la Californie au Texas. Un nombre croissant des géants de la tech implante des projets ou des équipes stratégiques dans cet Etat pourtant très conservateur, faisant gonfler les emplois. Pour briller davantage, le Lone Star State se dote même de nouvelles armes économiques, à l'image d'une prochaine Bourse à Dallas et d'un tribunal des affaires spécialisé.
La réserve stratégique promise par Donald Trump ne devait contenir que du bitcoin. Mais le nouveau président américain veut désormais l'étendre à d’autres actifs comme Ethereum, cardano, ripple ou Solana. Un élargissement qui soulève de nombreuses questions sur fond d’«America First» et de délit d’initiés.
Les implications en termes de politique monétaire sont équivoques, estime Hélène Baudchon, cheffe économiste adjointe, responsable Recherche Global Macro, au sein du département des études économiques Groupe BNP Paribas.
Entreprises cotées, routes, réseaux électriques, data centers, eau… les fonds de pension sont prêts à investir 630 milliards de dollars dans les dix ans aux États-Unis.
L’inversion du «swap spread», devenue la norme aux Etats-Unis depuis quelques années, tend à se retourner avec l’élection de Donald Trump. Deux influences contraires jouent, la perspective de déficits accrus et la dérégulation bancaire attendue.
Cette feuille de route budgétaire, adoptée mardi à la Chambre des représentants malgré des dissensions entre élus républicains, reprend l’accord de principe qui devrait permettre les mesures phares souhaitées par le président Donald Trump. Mais elle a assez peu de chances d’aboutir.
Bien qu’elle puisse paraître impressionnante, cette somme pourrait prendre en compte la totalité des dépenses de la société, y compris administratives. Cette annonce rappelle celle déjà faite en 2018, lors du premier mandat de Donald Trump.
L’investissement pourrait continuer à ralentir, sans que cela ait forcément un effet dépréciateur, vu les problèmes structurels d’offre et la demande liée à une économie résiliente. Le marché et les prix ne devraient cependant pas trop augmenter cette année.
L'Europe, qui consacre dans son ensemble 2% de PIB à la défense, doit d'urgence accroître ses capacités militaires. Quelle que soit la méthode retenue, l’effort de guerre nécessitera des arbitrages douloureux, estime Didier Borowski, responsable de la recherche sur les politiques macroéconomiques, Amundi Investment Institute.
Les taxes douanières évoquées par le président Donald Trump restent compliquées à évaluer, probablement assez élevées, surtout si elles sont «égalisées» avec des barrières non douanières comme la TVA. Les investisseurs n’y croient pas tellement, notamment parce qu’elles seraient coûteuses pour les Etats-Unis, et continuent à acheter des taux et des actions.
La hausse des taux longs est en partie alimentée par la prime de terme qui remonte ces dernières années. Ce mouvement devrait continuer ; il marque un renversement de tendance par rapport à ce qui avait été observé pendant plus de 40 ans.
Le déficit budgétaire des Etats-Unis atteint un record de 840 milliards de dollars au cours des quatre premiers mois de l’exercice fiscal. Mais l’administration Trump a annoncé le 5 février qu’elle continuerait à utiliser surtout les bons du trésor à court terme pour refinancer sa dette, et moins de dettes à moyen-long terme, ce qui a rassuré les marchés.
Les deux dirigeants de Norma Conseils, cabinet de gestion de patrimoine basé à Saint-Contest dans le Calvados, ont décrypté l’actualité de la gestion de patrimoine.
Les indices de prix ressortent globalement au-dessus des attentes pour l’inflation totale ou l’inflation sous-jacente, en variation mensuelle comme en glissement annuel. Le président Jerome Powell ne change donc pas son discours sur la nécessité de maintenir encore un taux restrictif.
La hausse des prix en janvier est supérieure aux attentes aux Etats-Unis, à 3%. Le rendement de l’obligation américaine à 10 ans grimpe et les actions se replient.
Bruxelles affirme que les tarifs douaniers de Donald Trump déclencheront des contre-mesures fermes. Une réunion des Vingt-Sept est prévue mercredi sur le sujet.
Donald Trump a relevé les taxes sur les importations d’aluminium et d’acier, affectant sans distinction de nombreuses économies. Un préambule à des négociations plus larges pour réduire la facture de ses exportateurs, notamment dans l’automobile.
Le président des Etats-Unis prévoit aussi de mettre en place des tarifs à tous les pays qui en imposent aux Etats-Unis avec une logique de réciprocité.