Nos articles d'actualité et d'analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L'Agefi.
La Banque centrale européenne a baissé ses taux et ouvert la voie à de prochains assouplissements. Un discours plus accommodant sur les salaires, mais aussi la déception sur la croissance en zone euro et la perspective d’une révision, plus basse, de l’estimation de taux neutre ont poussé les anticipations de taux à la baisse.
Après une dynamique positive en 2024, les économies émergentes ont encore des raisons d’être optimistes quant à leur croissance en 2025, selon des économistes. Sous réserve d’effets sévères liés aux mesures américaines.
Sur l'ensemble de 2024, la croissance des vingt pays européens à monnaie unique ressort à 0,7%, affectée notamment par un repli de 0,2% en Allemagne. Outre-Atlantique, elle a atteint 2,8%.
Même si la croissance de la masse monétaire a ralenti en décembre sur un an dans la zone euro, la production de crédit continue d’accélérer pour les ménages et les entreprises. De quoi tempérer une enquête trimestrielle auprès des établissements bancaires, moins favorable.
Les marchés ont intégré beaucoup d’annonces de Donald Trump depuis novembre, au point de croire que la banque centrale américaine pourrait ne décider que d’une diminution de taux de 25 pb en septembre 2025. La chute des marchés d’actions lundi a fait remonter les probabilités pour deux baisses de taux.
Les marchés se sont laissé impressionner par les risques liés à l’investiture de Donald Trump et valorisent une baisse de taux de moins que fin décembre au premier semestre. L’institution, qui les réduira à nouveau de 25 pb jeudi, a le temps de voir venir.
L'Allemagne est revenue de justesse en zone d'expansion en janvier avec un indice PMI à 50,1. Dans l'Hexagone, la contraction est moins sévère que prévu.
Le chef économiste de Goldman Sachs était de passage à Paris mi-janvier. Il explique à L'Agefi sa vision de l'économie américaine et européenne pour les mois à venir. Les décisions de l'administration Trump pourraient avoir de réelles conséquences outre-Atlantique sur l'inflation et la croissance, mais en Europe, le principal problème est ailleurs.
Selon le Baromètre national des entreprises, la hausse des créations l'an dernier apporte un élément positif au sombre tableau des procédures collectives et radiations d’entreprises.
La trop lente réduction des émissions de CO2 induit une accélération de la hausse des températures. Alors que les objectifs sont eux-mêmes trop peu ambitieux à l'échelle mondiale, les efforts engagés demeurent très insuffisants, relève la recherche indépendante de Société Générale CIB.
Sur les quatre promesses politiques du candidat, la mesure la plus rapide devrait porter sur les tarifs douaniers. Mais rien n’assure qu’elle soit aussi forte qu’annoncée. Ni aussi inflationniste.
Le pays a bénéficié d'un net rebond économique en fin d'année dernière mais la perspective d'une hausse des droits de douane américains incite à la prudence pour 2025.
Les incertitudes actuelles, qu'elles soient budgétaires, politiques ou géopolitiques, limitent également les possibilités de rebond de la consommation.
La hausse des prix aux Etats-Unis a accéléré en décembre, à 2,9%, mais elle est conforme aux attentes et l’inflation de base est même légèrement inférieure aux prévisions. Les taux souverains baissent et les actions rebondissent.
Le PIB allemand a rétréci de 0,2% en 2024, après -0,3% en 2023. Une première depuis le début des années 2000. Des exportations encore en baisse devraient amener le pays à revoir son modèle économique.
La nouvelle de sanctions renforcées des Etats-Unis contre le pétrole russe tombe mal, au moment où Donald Trump veut annoncer des mesures inflationnistes, qui font monter le dollar et les taux. Mais l’hypothèse de voir perdurer dans le temps ces choix politiques ainsi que les cours du dollar et les taux élevés apparaît difficile à envisager.
L’Agefi propose une synthèse des perspectives macroéconomiques présentées par les principales banques d’investissement. La croissance américaine fait moins débat que les éventuelles baisses de taux de la Fed, conditionnées par les prochaines mesures de l’administration Trump. Malgré l’incertitude encore élevée, les prévisionnistes convergent pour estimer que les mesures américaines seront moins fortes que redouté.