Elle a progressé moins vite qu’en 2023 mais s’élève désormais à 318.000 milliards de dollars. Le ratio dette sur PIB a augmenté pour la première fois depuis 2020. La dette mondiale devrait continuer à augmenter en 2025, notamment la dette publique.
Arrivé en tête des élections législatives dimanche 23 février avec près de 29% des voix, le parti démocrate-chrétien de Friedrich Merz devra former, avec les sociaux-démocrates, une «grande coalition» majoritaire grâce au report des sièges des petits partis. De quoi assouplir mais pas révolutionner la politique budgétaire.
Aujourd’hui, face au risque de fracture de la relation transatlantique, l’Europe débat les options de financement possibles pour obtenir son autonomie. Il semble probable que la clause de sauvegarde générale soit déclenchée, mais cela ne fournirait qu'une solution temporaire au problème de financement.
L’activité du secteur privé en Allemagne a légèrement progressé en février, selon les données préliminaires publiées vendredi par S&P Global et Hamburg Commercial Bank (HCOB), mais a encore reculé, et de façon plus prononcée que prévu, dans l’Hexagone.
La RBA a ramené son taux directeur de 4,35% à 4,10%, comme c’était attendu depuis ses déclarations de fin d’année. Mais elle le maintiendra en territoire restrictif, en raison des incertitudes sur le marché du travail domestique, et des tensions liées aux risques géopolitiques et à la nouvelle politique commerciale des Etats-Unis.
Les taxes douanières évoquées par le président Donald Trump restent compliquées à évaluer, probablement assez élevées, surtout si elles sont «égalisées» avec des barrières non douanières comme la TVA. Les investisseurs n’y croient pas tellement, notamment parce qu’elles seraient coûteuses pour les Etats-Unis, et continuent à acheter des taux et des actions.
Le déficit budgétaire des Etats-Unis atteint un record de 840 milliards de dollars au cours des quatre premiers mois de l’exercice fiscal. Mais l’administration Trump a annoncé le 5 février qu’elle continuerait à utiliser surtout les bons du trésor à court terme pour refinancer sa dette, et moins de dettes à moyen-long terme, ce qui a rassuré les marchés.
Mais une coalition risque encore une fois d’être difficile à constituer, avec un accord probablement long à trouver. L'ampleur des compromis post-électoraux à établir compliquera la tâche du prochain chancelier pour sortir le pays de son immobilisme.
Pour retrouver de la croissance, la prochaine coalition va devoir repenser le modèle économique allemand, et surtout donner de la visibilité aux dirigeants d’entreprises. Au risque de prolonger la morosité ambiante.
Presque la moitié des Allemands sont favorables à l’idée d’autoriser une dette plus élevée pour des investissements ciblés dans les domaines de la défense, l’éducation, la santé et l’énergie. Mais les marges de manœuvre politiques ne sont pas forcément très larges.
Les indices de prix ressortent globalement au-dessus des attentes pour l’inflation totale ou l’inflation sous-jacente, en variation mensuelle comme en glissement annuel. Le président Jerome Powell ne change donc pas son discours sur la nécessité de maintenir encore un taux restrictif.
La BCE vient de publier un rapport sur le taux d'intérêt naturel, dont la fourchette a été révisée entre 1,75% et 2,25%. Mais les chercheurs de l’institution ont surtout relativisé l’intérêt de ces estimations très incertaines, ce qui en fait un guide peu fiable pour les décisions de politique monétaire.
Le «job report», toujours difficile à lire en janvier en raison des révisions annuelles, l’a été plus particulièrement cette année. Les créations d’emplois, en baisse sur un mois, et la bonne dynamique sur novembre-décembre 2024 peuvent être relativisées.
Les barrières commerciales de l’administration Trump pourraient ajouter un défi aux marchés des céréales - aux agriculteurs américains aussi - en cas de représailles de pays comme la Chine et le Mexique. Un de plus, même si de nouveaux équilibres semblent devoir se dessiner en raison d’une demande plus faible.
Les prix du transport par conteneurs restent à des niveaux élevés malgré la diminution des tensions en mer Rouge. Mais l’imprévisibilité du président américain fait craindre de nouvelles mesures douanières et une anticipation des exportations notamment depuis la Chine. De quoi gonfler la demande de fret.
Le président américain souffle le chaud et le froid avec ses droits de douane. Le Mexique et le Canada ont annoncé lundi un accord pour repousser d’un mois la hausse de 25% qui leur est promise. Les mesures annoncées ce week-end réduiraient sensiblement la croissance des Etats-Unis pour 2025 et celle de ses voisins.
Les coûts de l’énergie ont progressé de +2,9% sur le mois. La bonne nouvelle vient de l’inflation sous-jacente et de l’inflation des services, qui ont diminué de respectivement -1% et -0,2% en janvier.
De nombreux économistes doutent régulièrement des chiffres du PIB chinois. L’analyse de la consommation d’énergie comme possible référence aurait pourtant plutôt tendance à confirmer les chiffres de la production.