Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les prévisionnistes de L’Agefi tendent à ajouter une baisse de taux à six mois tout en diminuant leurs prévisions pour les taux longs aux Etats-Unis et en augmentant celles sur la zone euro.
La diminution de la hausse des prix dans les services et une convergence plus générale entre les pays apparaissent comme un nouvel encouragement en faveur d’une septième baisse des taux de la Banque centrale européenne en avril.
Les données monétaires et de crédit publiées jeudi par la Banque centrale européenne restent positives, tant pour les prêts aux entreprises que pour les prêts immobiliers. De quoi confirmer des perspectives économiques un peu plus favorables pour la région.
L’impression générale est celle d’une banque centrale devenue jeudi plus prudente, trop pour les analystes accommodants. Les marchés croient encore en deux baisses de taux, dont une en avril.
L'institution de Francfort ramène son taux de rémunération des dépôts à 2,5% et celui des opérations de refinancement à 2,65%. Les taux souverains européens continuent à grimper.
Les partis du futur gouvernement veulent investir plusieurs centaines de milliards d’euros dans la défense et les infrastructures. Le rendement de l’obligation allemande à 10 ans s’est envolé de 30 points de base avec cette annonce au-dessus des attentes. Peut-être un peu vite cependant.
Alors que les signes de reprise se multiplient en Europe, que le dollar est aussi fort que dans les années 80, les marges de la BCE pour continuer de baisser les taux cette année semblent assez maigres, estime Sylvain Broyer, chef économiste EMEA, S&P Global Ratings.
Outre une sixième diminution du taux de dépôt jusqu’à 2,50%, attendue ce jeudi 6 mars, les discussions entre gouverneurs s’annoncent animées. Les faucons souhaitent rester prudents face à une inflation des services encore élevée.
Les prévisionnistes de L’Agefi ajoutent une baisse de taux à trois mois en zone euro, et une à six mois au Royaume-Uni, tout en diminuant leur prévisions de taux longs sur les Etats-Unis.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais à un rythme inférieur en janvier qu’en décembre. En revanche, les prêts aux ménages poursuivent leur progression régulière. Le rythme serait quand même cohérent avec une croissance plus forte qu’attendu.
La BCE vient de publier un rapport sur le taux d'intérêt naturel, dont la fourchette a été révisée entre 1,75% et 2,25%. Mais les chercheurs de l’institution ont surtout relativisé l’intérêt de ces estimations très incertaines, ce qui en fait un guide peu fiable pour les décisions de politique monétaire.
Alors que le psychodrame du budget 2025 s’achève en France, les Etats européens devront emprunter encore près de 1.300 milliards cette année. Dont 700 à 800 milliards de «nouvelle» dette - hors remboursements - à absorber par les marchés avec la fin des achats de la BCE. Le plus dur, en termes de hausse des taux longs, semble cependant déjà passé.