Nos articles d'actualité et d'analyse sur toutes les grandes évolutions réglementaires aux niveaux français, européens, américains et internationaux susceptibles d'affecter les acteurs de la finance (banques, assureurs, fonds, gestionnaires d'actifs etc.)
Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La forte baisse du billet vert en août s’explique presque exclusivement par les attentes d’assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
Une publication préliminaire inférieure aux attentes en Espagne a fait chuter l’euro-dollar de plus de 0,4% au-dessous de 1,108. Les premiers chiffres publiés par les Länder allemands vont dans le même sens.
Les prêts aux entreprises ne repartent pas vraiment. De retour en zone positive pour toutes ses composantes en juin, la masse monétaire régresse même en rythme mensuel en juillet.
Les salaires négociés ont progressé de 3,55% contre 4,74% trois mois plus tôt, renforçant la probabilité d’une baisse de taux de la BCE en septembre, d’autant que ce ralentissement devrait se poursuivre.
La croissance des prix a été stimulée par l’énergie mais l’inflation dans les services recule légèrement et suffisamment pour que le marché continue de parier sur une baisse de taux en septembre.
Les banques ont rapidement restauré leurs services après la panne informatique mondiale de CrowdStrike. La BCE, qui vient de conclure son premier stress test cyber, pointe toutefois « des marges d’amélioration ». Sans, pour autant, se prononcer publiquement sur la robustesse du secteur.
La masse monétaire confirme un retour en zone positive pour toutes ses principales composantes, mais cela reste timide, trop pour relancer l’investissement également nécessaire à la croissance.
Malgré un rebond des services en France à un plus haut de trois mois, les indices PMI européens mettent en évidence une quasi-stagnation de l'activité en juillet.
Malgré les précautions oratoires de certains gouverneurs plus «faucon», le Conseil de la BCE semble faire consensus sur la désinflation en cours et l’idée d’une nouvelle baisse de taux en septembre, déjà intégrée par les marchés.
Le Conseil des gouverneurs a été unanime pour reporter la discussion sur la baisse de taux au 12 septembre, quand il aura davantage de données économiques. Mais la confiance affichée sur l’inflation ouvre clairement une porte pour cette échéance.
La Banque centrale européenne a laissé à 3,75% le taux de sa facilité de dépôt. Alors que l'inflation en zone euro reste supérieure à l'objectif, l'institution continue d'adopter une approche "réunion par réunion".
Les conditions des prêts devraient moins se resserrer désormais, selon l’enquête trimestrielle de la BCE. Mais la demande des entreprises tarde encore à redémarrer.
Le Conseil des gouverneurs se réunira jeudi. Malgré des taux encore restrictifs, l’inflation persistante dans les services apparaît comme le principal frein à une nouvelle baisse dès juillet.
La BCE devrait poursuivre son cycle de baisse de taux grâce à la désinflation globale. Le ralentissement de l’inflation dans les services, dont l’évolution des prix a encore du retard sur celle des biens, est plus lent.
Pour infléchir les trajectoires monétaires, BCE et Fed doivent trouver un bon équilibre entre les données, dont une grande partie est rétrospective, et les perspectives, estime Michala Marcussen, chef économiste du groupe et directrice des études économiques et sectorielles à la Société Générale.
Les économistes réunis au Forum de Sintra s’interrogent sur l’idée de tirer un trait sur la période post-Covid, quitte à imaginer les banques centrales accepter une inflation un peu plus élevée à l’avenir.