Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Près de 55% de la dette française est aux mains de non-résidents, une proportion bien plus élevée que pour l'Italie. Les banques françaises ont commencé à en reprendre dès 2023. Les assureurs devraient normalement prendre le relais.
La Banque centrale européenne vient de publier un deuxième rapport d’étape sur ses travaux menés en 2024 concernant plusieurs aspects pratiques de la future monnaie numérique.
Le gouverneur français François Villeroy de Galhau a répondu jeudi «mot pour mot» à une interview de l’Allemande Isabel Schnabel, publiée mercredi, sur la direction et la destination que doivent prendre les baisses de taux.
Certains gouverneurs plus restrictifs regardent encore davantage les salaires et les prix des services que les risques pour la croissance de la zone euro.
Malgré les premières baisses de taux de la BCE, les fonds monétaires ont pu proposer en 2024 des rendements presque aussi bons qu’en 2023. Les besoins de financement à court terme restent importants. Au point que les opérations de prise en pension (reverse repo) apportent de la diversification dans les placements courts, en plus d’une petite prime sur les prêts interbancaires non garantis.
L'inversion des «swap-spreads», mesurant le risque de contrepartie lors de la conclusion d'un contrat swap, s'est accentuée depuis le 6 novembre sur les maturités 10 ans et plus. Cela s’explique par la conjonction d’une réduction massive du bilan de la BCE, synonyme de fin de la rareté du collatéral, et d’une défiance soudaine par rapport à la zone euro.
Les deux banques centrales devront gérer avec doigté les effets du programme économique inflationniste de Donald Trump, si celui-ci applique ses promesses. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Les prévisionnistes de L’Agefi ont eux aussi retiré une baisse de taux pour la Fed d’ici à six mois. La perspective de déficits budgétaires plus importants les amènent à relever les taux longs, également aux Etats-Unis et au Royaume-Uni désormais.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais presque uniquement sur des maturités inférieures à un an plutôt utiles pour gérer des problèmes de trésorerie. La remontée des prêts aux ménages permet globalement d’accroître à nouveau la masse monétaire.
Le gouverneur portugais Mario Centeno a essayé de secouer les autres gouverneurs de la banque centrale jeudi, plaidant pour une baisse de 50 pb en décembre face au risque pour la zone euro d’être en retard sur la croissance.
Les indices PMI «flash» confirment une poursuite globale de la contraction, dans la continuité de la baisse constatée depuis juin si on ne compte pas le mois d’août dopé par le tourisme et les JO en France.
Le Conseil des gouverneurs a baissé ses taux de 25 points de base, comme attendu. Sans donner de pistes pour la suite, mais avec un discours plus ouvert qu’en septembre.