
Stripe lève 100 millions de dollars supplémentaires pour son expansion

Nouveau tour de table pour Stripe. La fintech américaine spécialisée dans les solutions de paiement en ligne a récolté 100 millions de dollars supplémentaires auprès du fonds Tiger Global Management, ce qui la valorise désormais à 22,5 milliards de dollars (19,6 milliards d’euros). Stripe avait déjà récolté 245 millions de dollars dans un tour de table mené par le même fonds d’investissement en septembre dernier, qui l’avait valorisée à 20 milliards de dollars.
Parallèlement, le directeur général de la start-up californienne, Patrick Collison, a annoncé mardi sur Twitter l’entrée de Diane Green, ex-directrice générale de Google Cloud, au conseil d’administration de l’entreprise aux côtés notamment de Michael Moritz, associé chez Sequoia Capital, Michelle Wilson, ex-conseillère chez Amazon, et Jonathan Chadwick, ex-directeur financier de Skype. «Nous sommes en train de construire Stripe sur le long terme. Et nous avons la chance de le faire avec des directeurs minutieux qui pensent que les révolutions des infrastructures peuvent structurer les années à venir et que l’excellence opérationnelle peut être un avantage compétitif durable», a écrit Patrick Collison sur Twitter. La fintech, basée à San Francisco, compte parmi ses investisseurs Elon Musk, Pether Thiel, le fonds Capital G de Google, Visa ou encore American Express.
Fondée par deux frères irlandais, John et Patrick Collison, en 2011, Stripe édite une plate-forme de paiement destinée aux commerces sur leur site et une application mobile, à l’image d’Adyen, son concurrent néerlandais. Les capitaux récoltés serviront à financer son développement à l’international, notamment en Europe et en Asie. La start-up, déjà présente dans ving-six pays, veut, en effet, s’étendre à douze pays supplémentaires au cours de l’année. Elle a lancé une version bêta en Inde et recrute des ingénieurs pour son pôle situé à Dublin et pour celui de Singapour, inauguré en septembre.
Stripe propose aussi des transferts d’argent, la détection de fraude ou l’émission de cartes de paiement virtuelle. Elle a récemment signé un partenariat avec les solutions chinoises de paiement Alipay et WeChat Pay et souhaite développer une offre premium pour les grands comptes. La fintech, qui compte parmi ses clients Google, Facebook, Amazon, Uber, Deliveroo ou encore Spotify, a indiqué qu’elle ne souhaitait pas entrer en Bourse pour le moment.
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