
Les Français parmi les moins gros utilisateurs de fintechs

Les services des fintechs sont encore peu développés en France si l’on en croit l'étude annuelle publiée mercredi 2 novembre par Capgemini. Selon les conclusions de cette enquête menée dans 15 pays, les Français sont seulement 36,2% à avoir utilisé au moins une entreprise de services financiers non traditionnelle dans l’année, soit une modeste antépénultième place devant la Belgique et les Pays-Bas. La moyenne globale des Etats fait toutefois apparaître un taux d’utilisation prometteur de 50,2%.
Cette expression de services financiers non traditionnels englobe les activités de fintechs dans les services de paiements, de transfert, d’assurance, ou d’investissement. Ces sociétés connaissent un fort essor depuis quelques années désormais et concurrencent parfois frontalement les modèles des banques.
La mayonnaise des fintechs semble prendre plus rapidement dans d’autres pays, notamment asiatiques. C’est le cas en Chine où plus de 84% des personnes interrogées affirment utiliser les services d’au moins une fintech, de l’Inde (76%) et des Emirats Arabes Unis (69%).
La relative discrétion française en matière de fintechs s’est notamment observée dans le récent classement annuel de KPMG sur les 100 fintechs mondiales les plus innovantes. Malgré sa belle entrée dans le Top 50 avec Lendix, l’Hexagone ne présentait que trois sociétés dans le classement général.
Plus d'articles du même thème
-
Qileo lance le compte pro éthique
Une nouvelle banque digitale voit le jour pour occuper le créneau de la responsabilité environnementale avec un package qui ne finance que des projets à impact écologique. -
Pennylane lève 75 millions d’euros pour rafler le marché des TPE-PME
La comptatech compte accélérer son développement technologique et commercial afin d’attirer un maximum d’experts-comptables et leurs clients avant le passage à la facturation électronique. -
Plaid voit sa valorisation fondre de moitié lors de son dernier tour de table
La fintech a levé 575 millions de dollars, la valorisant 6,1 milliards de dollars, contre 13,4 milliards quatre ans plus tôt.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions