
Trois Fintech françaises à l’honneur dans le TOP 100 de KPMG

L’édition 2016 du classement FINTECH 100 par KPMG compte trois Fintech françaises. Il confirme ainsi le «dynamisme et la créativité des entrepreneurs français, soutenus par un écosystème financier qui n’hésite pas à investir dans de nombreux projets prometteurs» précise Mikaël Ptachek, senior manager chez KPMG. La startup française de crédit aux PME, Lendix prend la 32ème place du classement et marque l’apparition pour la première fois cette année de la France dans le top 50 du classement. Parmi les «étoiles montantes» repérées par le classement figure une autre startup Française, Leetchi, qui propose un système de cagnotte en ligne pour financer des projets ou cadeaux communs.
De nouveaux domaines font une entrée remarquée dans le classement. La regtech qui aide les acteurs financiers à gérer les contraintes réglementaires et les insurtech qui s’attaquent au domaine de l’assurance. L’insurtech compte cette année 12 fintech dans le classement, soit près du double de l’année passée. Là encore, la France s’illustre avec Fluo, la fintech de l’assurance qui vient s’imposer comme intermédiaire de confiance dans le milieu très opaque des contrats d’assurance afin d’assurer à ses clients le meilleur contrat possible.
Les Fintech chinoises continuent malgré tout de dominer le classement avec 4 startups figurant dans le top 5 des fintech. Toutefois, le classement s’internationalise avec 17 pays, présents dans le top 50 des fintechs contre 13 pays seulement en 2013.
Un secteur dynamique
Le secteur est en très forte croissance, porté par des financements importants, détaille KPMG. Les entreprises du classement ont augmenté leur capital de plus de 14 milliards de dollars en un an soit une croissance de près de 40% par rapport à l’année passée. Les tours de table qui atteignent plus d’ 1 milliard de dollars se sont multipliés. C’est le cas pour les trois chinoises Ant Financial (à la première place du classement), Lufax (4ème place) et JD Finance (10ème place) qui figurent dans le top 10 des fintechs mises à l’honneur par KPMG.
Plus marquant encore est l’essor des startups «disruptives» qui bousculent les codes et apportent une innovation radicale. Elles représentent plus de 90% du top 50. Il est désormais plus que temps pour les leaders de l’industrie financière d’adopter des démarches novatrices pour s’adapter à ces nouvelles technologies, précise KPMG. «L’accélération du rythme de leur montée en puissance laisse présager des conséquences de plus en plus significatives sur le business model des établissements traditionnels» explique Fabrice Odent, Associé KPMG, responsable des activités Financial Services.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions