
Virbac relève encore ses objectifs annuels

Le laboratoire vétérinaire Virbac a relevé mardi ses objectifs 2023, pour la deuxième fois de l’année, en raison de la poursuite au quatrième trimestre du rebond des ventes observé au troisième trimestre. Le groupe a également mis en avant dans un communiqué le «décalage confirmé de certaines dépenses en particulier de recherche et développement (R&D) «.
L’action Virbac bondissait de 10%, à 334 euros, en début de séance à la Bourse de Paris. Le groupe prévoit maintenant une croissance de son chiffre d’affaires autour de 4% à taux de change et périmètre constants, et non plus de 2% à 4%.
En parallèle, la société anticipe une marge d’Ebit ajusté autour de 15%, et non plus de 13,5% à 14,5%. Cette marge d’Ebit ajusté correspond au ratio de résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d’acquisitions sur chiffre d’affaires à taux de change constants. En juillet dernier, le groupe avait été sanctionné en Bourse après le lancement d’un avertissement sur résultat.
Objectifs de long terme confirmés
Virbac a également indiqué qu'à taux de change constants, sa position de cash net à la fin décembre 2023 devrait s’améliorer de près de 50 millions d’euros par rapport à la fin décembre 2022, hors acquisitions et impact du plan de rachat d’actions.
Pour 2024, Virbac prévoit une croissance de 4% à 6% de son chiffre d’affaires à changes et périmètre constants et une marge d’Ebit ajusté autour de 15% à taux de change constants. Le groupe a enfin réaffirmé son objectif d’atteindre une marge d’Ebit ajusté de 20% à l’horizon 2030.
A lire aussi: Seb réjouit les investisseurs avec ses perspectives de moyen terme
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
L’analyse de l’immatériel constitue un outil précieux pour valoriser une entreprise
Le cabinet de conseil Eight Advisory dévoile son Indice Iceberg, indicateur qui permet de mieux comprendre les facteurs endogènes et exogènes qui influent sur la valeur d’une société. -
Brookfield envisagerait une nouvelle offre sur l’espagnol Grifols
Quelques mois après avoir essuyé une fin de non-recevoir des dirigeants du laboratoire pharmaceutique, la société de capital-investissement aurait repris les discussions sur la base d’une valorisation de 7 milliards d’euros.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions