Scor repousse la limite d’âge de Denis Kessler

Deni Kessler, le PDG de Scor.
 -  joel SAGET

Deux ans de plus. Le réassureur Scor va proposer lors de sa prochaine assemblée générale un report de 70 à 72 ans de la limite d’âge pour la fonction de président du conseil d’administration, selon l’avis de convocation publié lundi au Bulletin des annonces légales obligatoires (Balo). La résolution, si elle est adoptée le 18 mai prochain par les actionnaires du groupe, permettra ainsi à son président Denis Kessler de rester en poste.

Aux manettes du réassureur depuis 20 ans, Denis Kessler a fêté ses 70 ans le 25 mars dernier. En vertu des statuts du groupe, il serait réputé démissionnaire après l’assemblée générale ordinaire annuelle suivant l’atteinte de la limite d'âge.

Depuis l’assemblée générale de 2021, Denis Kessler n’est plus que président non exécutif de Scor et non plus PDG. Il avait demandé l’an dernier à être déchargé, «pour raisons personnelles», des fonctions de directeur général. Un rôle dévolu depuis l’an dernier à Laurent Rousseau, après un spectaculaire rebondissement, puisque Benoît Ribadeau-Dumas, censé prendre à l’origine la direction générale du groupe, avait été poussé vers la sortie au bout de quelques mois.

Le taux d’approbation de cette résolution - qui n’est pas propre à Scor, d’autres groupes proposant de repousser la limite d'âge de leur patron - sera riche d’enseignements. Si nul ne conteste le rôle de Denis Kessler dans le redressement du réassureur, la gouvernance du groupe et ses performances boursières ont été critiquées ces dernières années, notamment par le fonds activiste français CIAM. Les résolutions relatives à la rémunération du dirigeant (say on pay) sont ainsi passées de justesse.

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