
Renault confirme ses ambitions pour Alpine et annonce l’entrée d’investisseurs

Le constructeur dédie la journée du 26 juin à sa marque de voitures de sport historique Alpine, relancée en 2017.
En amont de la présentation d’un plan stratégique, Renault a annoncé que le groupe d’investisseurs constitué d’Otro Capital, RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments avait acquis une participation de 24% dans le capital d’Alpine Racing, pour un montant total de 200 millions d’euros.
«La transaction valorise Alpine Racing à environ 900 millions de dollars à la suite d’un investissement qui permettra d’accélérer la stratégie de croissance ainsi que les ambitions sportives d’Alpine en Formule 1», a indiqué Renault dans un communiqué.
Alpine Racing est l'écurie de Formule 1 du groupe Renault, actuellement classée cinquième du championnat du monde 2023 de la discipline. L’opération ne concerne pas Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France.
8 milliards de ventes
Le groupe dirigé par Luca de Meo a par ailleurs confirmé ses objectifs pour l’ensemble de sa filiale Alpine. Il prévoit une croissance annuelle de son chiffre d’affaires de 40% entre 2022 et 2030 et une marge opérationnelle à l'équilibre en 2026 avec un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros.
A l’horizon 2030, la marque sportive table sur une marge opérationnelle supérieure à 10% et sur un chiffre d’affaires supérieur à 8 milliards d’euros (incluant 1 milliard d’euros en cas de lancement de la marque sur le marché chinois).
A lire aussi: Les bonnes performances de Renault court-circuitées par la stratégie de Tesla
Alpine prévoit de développer sa propre plateforme haute performance (APP) pour ses futurs véhicules sportifs 100% électriques. Elle vise la neutralité carbone pour sa production en 2030.
Alpine a également annoncé pour 2030 une gamme de sept modèles dont un futur cabriolet et la nouvelle A310, tous deux développés sur cette plateforme.
Renault tiendra une conférence pour présenter la stratégie d’Alpine à partir de 14h ce lundi.
Plus d'articles du même thème
-
Altaroc dévoile les contours de son millésime Odyssey 2025
La plateforme donnant accès au private equity pour les particuliers investira, pour cette cinquième génération, dans sept à huit fonds américains et européens et dans quelques co-investissements. -
Les constructeurs automobiles non américains cherchent à éviter la sortie de route
Alors que Stellantis et Volkswagen ont rapidement annoncé des contre-mesures, Volvo Cars et Hyundai sont plus attentistes. -
Otium Partners soutient la création d'un nouveau champion français de l'expertise comptable
Grâce à une levée de 50 millions d’euros auprès d’Otium Partners, les fondateurs d'Archipel veulent bâtir un leader national capable de relever les défis générationnels, technologiques et économiques d'un secteur encore fragmenté.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions