Les ventes de Burberry et Richemont pénalisent les valeurs du luxe

Les investisseurs craignent qu’une potentielle récession affecte la demande pour les produits de luxe.
Julien Marion, Agefi-Dow Jones
Le groupe britannique Burberry
Les ventes de Burberry n’ont progressé que de 1% au premier trimestre de son exercice décalé.  -  RK.

L’ensemble des valeurs européennes du luxe sont à la peine vendredi, après la publication par le britannique Burberry et le suisse Richemont de ventes trimestrielles qui n’ont pas suffi à rassurer le marché.

A Londres, Burberry cède 5,8% vers 11h30 tandis que Richemont perd 5,4% à la Bourse de Zurich. A Paris, Kering abandonne 0,6% tandis que Hermès et LVMH cèdent plus de 1%.

Burberry a fait état vendredi d’une hausse de 1% de son chiffre d’affaires en données comparables pour le premier trimestre, son activité ayant été freinée par les mesures de confinement en Chine. Richemont, de son côté, a enregistré une croissance de 12% de ses revenus à taux de change constants pour la période d’avril à juin.

«Ces publications ne suffisent pas à rassurer un marché qui s’interroge sur le comportement des consommateurs au cours des prochains trimestres dans un contexte de potentielle récession», souligne un analyste basé à Paris.

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