Le CAC 40 a rendu près de 100 milliards d’euros à ses actionnaires en 2024

Cette distribution record, en hausse de 1% sur un an, intègre les dividendes et les programmes de rachat d’actions.
Agefi-Dow Jones
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TotalEnergies a rendu plus de 14 milliards d'euros à ses actionnaires en 2024  -  JC

Les entreprises du CAC 40 ont redistribué plus de 98 milliards d’euros à leurs actionnaires en 2024 sous forme de dividendes et de rachats d’actions, selon une enquête de La Lettre Vernimmen publiée jeudi.

Ce chiffre est en hausse de 1% par rapport à 2023 et marque un nouveau record depuis la création de l'étude il y a 22 ans, précise le bulletin économique et financier.

TotalEnergies arrive largement en tête des montants de capitaux redistribués, avec 14,5 milliards d’euros de dividendes et rachats d’actions cumulés, devant LVMH (6,8 milliards d’euros) et Stellantis (6,7 milliards d’euros). BNP Paribas, Axa et Sanofi viennent ensuite.

Forte hausse des dividendes

La composition de ces retours aux actionnaires a cependant évolué d’une année sur l’autre : si les dividendes versés en 2024 ont progressé de 8,5% sur un an, à 72,8 milliards d’euros, les rachats d’actions ont baissé d’environ 15%, à 25,5 milliards d’euros. Toutefois, si l’on exclut le programme exceptionnel de rachat d’actions de BNP Paribas en 2023, le montant des rachats de titres a plus ou moins stagné.

«Tous les groupes du CAC 40 ont versé des dividendes puisqu’Unibail-Rodamco-Westfield a repris le versement d’un dividende compte tenu de son redressement», souligne Vernimmen.

La hausse des dividendes découle principalement de la progression des bénéfices en 2023 mais s’explique également par un bon niveau de confiance des entreprises pour les résultats de 2024, indiquent les auteurs de l'étude. Ils soulignent par ailleurs que cette hausse ne s’est pas faite au détriment des investissements, qui ont progressé de 22% au cours de l’année écoulée, à 116,6 milliards d’euros.

En revanche, contrairement à une idée reçue, les distributions généreuses ne font pas monter les cours. Au sein des dix groupes les plus actifs depuis 2012 en matière de rachats d’actions, comparé à leur capitalisation boursière, six affichent une performance boursière plus faible que celle de l’indice phare de la cote parisienne, note Vernimmen.

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