
La reprise du marché automobile européen apparaît déjà à bout de souffle
L’horizon s’est bien vite de nouveau assombri pour le marché automobile européen. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea), le volume des immatriculations au sein des Vingt-Sept a chuté de 5% le mois dernier par rapport à mars 2010, à 1,56 million de véhicules. Cette baisse met un terme à une amélioration régulière de la tendance observée depuis le mois de novembre dernier, qui avait abouti en février à une première évolution positive du marché (+0,9%) après dix mois consécutifs de repli. Le recul sur le premier trimestre 2011 s’élève dès lors à 2,3%.
L’évolution des ventes par pays apparaît tout de même très contrastée, avec pour les principaux marchés un gain de 6,1% et 11,4% en France et en Allemagne, une baisse de 7,9% au Royaume-Uni (principal marché européen aux mois de mars 2010 et 2011) ou surtout des chutes de 27,6% et 29,1% en Italie et en Espagne.
Sans bouleverser totalement les effets négatifs de fin des primes à la casse (qui se sont déjà estompés cet automne outre-Rhin), les variations de marché pour l’ensemble du premier trimestre traduisent également les sentiments économiques nationaux, à l’image de la progression affichée sur trois mois de 13,9% en Allemagne et la vive déconvenue du marché grec, qui abandonne 57,4%. Le palmarès des constructeurs reflète ces évolutions nationales. Particulièrement pour le numéro un européen, le groupe Volkswagen, dont les ventes progressent de 5,6% au premier trimestre, soit une part de marché en hausse de 1,6 point à 21,8%. A l’inverse, les acteurs français restent à la peine, les parts de marché de Renault et de PSA Peugeot Citroën cédant respectivement 0,5 et 0,4 point sur le trimestre écoulé.
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