
Hermès se distingue encore avec une croissance de plus de 10%

Le groupe de luxe Hermès continue à défier la morosité ambiante. Après les publications décevantes de LVMH et Kering, le sellier a profité de ventes qualifiées de «robustes» au troisième trimestre pour réitérer jeudi ses perspectives pour le moyen terme.
Le groupe maintient ainsi son objectif de «progression du chiffre d’affaires à taux constants ambitieux» à moyen terme, «en dépit des incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires dans le monde», a indiqué Hermès dans un communiqué.
Au troisième trimestre clos fin septembre, Hermès a réalisé un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros, en hausse de 10,1% sur un an en données publiées. A taux de change constants, les ventes du trimestre écoulé ont progressé de 11,3%.
A lire aussi: La gueule de bois du secteur du luxe n'est pas terminée
«Toutes les régions sont en croissance, malgré une base de comparaison particulièrement élevée en Europe et en Asie-Pacifique», a souligné le groupe.
Selon un consensus établi par FactSet, les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d’affaires de 3,67 milliards d’euros pour le troisième trimestre.
Forte croissance en Europe
Au troisième trimestre, l’activité d’Hermès en Asie-Pacifique a progressé sur un an de 3,5% en données publiées et de 4,6% à taux de change constants, à 1,94 milliard d’euros, portée notamment par le dynamisme de la demande au Japon.
En Europe, la croissance des ventes s’est établie à 16,5% sur un an en données publiées et à 17,4% à taux de change constants, à 949 millions d’euros. Dans la zone Amériques, le chiffre d’affaires d’Hermès est ressorti à 666 millions d’euros, en hausse sur un an de 11% en données publiées et de 13,4% à taux de change constants.
Sur neuf mois, le chiffre d’affaires d’Hermès a atteint 11,21 milliards d’euros, en hausse sur un an de 11,4% en données publiées et de 13,8% à taux de change constants.
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
L’analyse de l’immatériel constitue un outil précieux pour valoriser une entreprise
Le cabinet de conseil Eight Advisory dévoile son Indice Iceberg, indicateur qui permet de mieux comprendre les facteurs endogènes et exogènes qui influent sur la valeur d’une société. -
Mirabaud enregistre une progression de 7% de ses encours en 2024
Le groupe financier suisse Mirabaud a fait état, vendredi 28 mars, d’une croissance de 7% de ses actifs sous gestion sur l’exercice 2024, ressortant à 32,3 milliards de francs suisses fin décembre.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions