Emmanuel Macron annonce 109 milliards d’euros d’investissements dans l’IA

Cette somme, dont le détail n’a pas été communiqué par le président français, devrait être déployée dans les prochaines années.
Emmanuel Macron IA France 2
L'IA est vue comme un nouvelle révolution industrielle  -  Capture d'écran / France 2

La France annoncera des investissements du secteur privé totalisant quelque 109 milliards d’euros dans son secteur de l’intelligence artificielle lors du sommet de Paris sur l’IA qui s’ouvre lundi, a déclaré le président Emmanuel Macron dimanche soir.

Le financement comprend les projets de la société d’investissement canadienne Brookfield d’investir 20 milliards d’euros dans des projets d’IA en France et le financement des Émirats arabes unis qui pourrait atteindre 50 milliards d’euros dans les années à venir, a déclaré le bureau du président.

Le palais de l'Élysée a déclaré que l’investissement des Émirats arabes unis comprendrait le financement d’un centre de données d’un gigawatt. Le journal La Tribune Dimanche a rapporté que la majeure partie de l’investissement de Brookfield serait consacrée à un centre de données.

Bpifrance prévoit aussi de soutenir le secteur français de l’intelligence artificielle (IA) à hauteur de 10 milliards d’euros d’ici à 2029.

A lire aussi: Benoist Grossmann (France Digitale) : «La priorité est de mettre l’IA au centre des investissements en France»

Mistral AI s’engage

Dans Le Parisien, Arthur Mensch, cofondateur de la start-up française spécialisée dans l’IA, Mistral AI, a également annoncé son intention d’investir «plusieurs milliards d’euros dans un cluster qui sera installé en Essonne, pour pouvoir entraîner des systèmes encore plus performants d’ici à quelques mois».

L’IA nécessite d'énormes quantités d'énergie pour alimenter les centres de données massifs, et l’Europe semble avoir du mal à répondre à la demande future.

Le mois dernier, le président américain Donald Trump a annoncé qu’OpenAI, SoftBank Group et Oracle investiraient 500 milliards de dollars dans l’infrastructure de l’IA au cours des quatre prochaines années afin d’aider les États-Unis à devancer la Chine et d’autres rivaux dans la course mondiale à l’IA.

(Avec Reuters)

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