
Elon Musk suspend son rachat de Twitter

Elon Musk a annoncé vendredi qu’il suspendait temporairement son achat de Twitter dans l’attente de précisions sur le fait que les faux comptes et le spam représentent moins de 5% des utilisateurs. L’homme d’affaires a toutefois précisé dans un Tweet distinct quelques heures plus tard qu’il restait «engagé» dans cette acquisition. Le titre Twitter perdait près de 10% en pré-ouverture à Wall Street après avoir perdu plus de 25% plus tôt dans la matinée.
Au début du mois de mai, le réseau social avait affirmé dans un rapport remis au gendarme de la Bourse américain qu’à la suite d’un «examen interne» il estimait que la moyenne des faux comptes ou spam au cours du premier trimestre de 2022 représentait moins de 5% de son nombre d’utilisateurs. Dans ce document, Twitter précisait bien que son estimation de ces faux comptes «peut ne pas représenter avec précision le nombre réel de ces comptes», et que «le nombre réel de faux comptes ou de spam pourrait être plus élevé» que ce qui a été estimé par la société.
Pression sur le prix
A la fin du premier trimestre 2022, Twitter avait comptabilisé 229 millions d’utilisateurs quotidiens de sa plateforme, en hausse de 14,3 millions par rapport au quatrième trimestre 2021 et de 31,4 millions sur un an. Le réseau social avait aussi précisé que son nombre d’utilisateurs avait été surévalué en moyenne de 1,7 millions entre fin 2020 et fin 2021 pour des raisons techniques.
Or, si le nombre de faux comptes se révélait sensiblement plus élevé qu’estimé, Elon Musk pourrait être amené à revoir le prix proposé pour le rachat du réseau social.
A la fin du mois d’avril, Elon Musk a proposé de racheter Twitter pour 44 milliards de dollars (41 milliards d’euros), soit 54,2 dollars par action.
Après ces annonces, l’action Tesla, qui a pâti des ambitions de son dirigeant pour le réseau social, grimpait de 7% en pré-ouverture à Wall Street, à 780 dollars.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions