Edenred affiche une croissance de 20% au premier trimestre
Le spécialiste des titres-restaurant a enregistré un revenu total de 685 millions d’euros sur la période. Les dirigeants confirment leurs objectifs annuels.
Agefi-Dow Jones
Le spécialiste des solutions de paiement dans le monde du travail Edenred a confirmé jeudi ses objectifs pour 2024 après avoir enregistré une croissance soutenue au premier trimestre.
Le groupe continue de tabler pour l’année en cours sur une croissance organique de son excédent brut d’exploitation (Ebitda) supérieure à 12% et sur un taux de conversion de l’Ebitda en free cash-flow supérieur à 70%, conformément aux objectifs de son plan stratégique 2022-2025.
Edenred a confirmé ces perspectives alors que son activité s’est avérée vigoureuse sur les trois premiers mois de l’année. Au premier trimestre, le revenu total du groupe est ressorti à 685 millions d’euros, en hausse de 21,4% par rapport à la même période de 2023.
Cette hausse intègre des effets de périmètre positifs à hauteur de 5,2%, liés principalement à l’acquisition de Reward Gateway, consolidée à compter de mai 2023, et des effets de change défavorables de 4,4%. A taux de change et périmètre constants, le chiffre d’affaires total est ressorti en hausse de 20,5%.
A lire aussi: Edenred s’effondre en Bourse après l’ouverture d’une enquête en Italie
Le chiffre d’affaires opérationnel a atteint 625 millions d’euros, en progression de 18,8% en données publiées et de 16,9% en données comparables. Les autres revenus ont quasiment doublé à 60 millions d’euros, contre 38 millions un an plus tôt.
Le chiffre d’affaires opérationnel est généré par l'émission de titres de services prépayés à proprement parler, tandis que les autres revenus le sont par le placement de la trésorerie du groupe.
Selon un consensus communiqué par la société, les analystes anticipaient un revenu total de 666 millions d’euros et un chiffre d’affaires opérationnel de 608 millions d’euros.
Impact relutif de Reward Gateway
Le directeur financier d’Edenred, Julien Tanguy, a précisé lors d’une conférence téléphonique que l’intégration de Reward Gateway se déroulait comme prévu et aurait un effet relutif sur le bénéfice par action en 2024.
La plateforme britannique de récompense et d’engagement des salariés a poursuivi son dynamisme commercial au premier trimestre et sera déployée en Belgique, en France et en Italie au deuxième trimestre, a précisé Edenred.
Le groupe souhaite par ailleurs poursuivre sa pénétration du marché du titre restaurant en France auprès des petites et moyennes entreprises (PME). Le projet du gouvernement d’accélérer la dématéralisation de ces titres est une «très bonne nouvelle pour Edenred», qui est en avance dans ce domaine, a souligné Julien Tanguy.
A lire aussi: Edenred opte pour 300 millions d’euros de rachat d’actions
Un évènement L’AGEFI
TECH & FINANCE
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
La Chine riposte aux Etats-Unis et donne un nouveau coup de massue aux marchés
Les actions européennes plongent de nouveau après que Pékin a dévoilé une série de mesures en réponse aux droits de douane américains. -
L’analyse de l’immatériel constitue un outil précieux pour valoriser une entreprise
Le cabinet de conseil Eight Advisory dévoile son Indice Iceberg, indicateur qui permet de mieux comprendre les facteurs endogènes et exogènes qui influent sur la valeur d’une société.
ETF à la Une
Les plus lus
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions
