
Bouygues Telecom vend ses antennes de réseaux mobiles à Cellnex

L’opérateur Bouygues Telecom a annoncé ce matin la cession de ses antennes de réseaux de télécommunications mobile à l’espagnol Cellnex, dans le cadre d’un accord d’exploitation d’un montant total de 854 millions d’euros.
Bouygues Telecom va céder progressivement 1.800 antennes au cours des deux prochaines années, pour 500 millions d’euros. Par ailleurs, Bouygues va construire pour le compte de Cellnex, filiale d’Abertis, 1.200 nouveaux sites sur les cinq prochaines années, représentant un chiffre d’affaires de 354 millions d’euros pour le groupe français. Enfin, «un contrat de prestations d’accueil et de service signé entre Bouygues Telecom et Cellnex sur 15 ans permettra à Bouygues Telecom de s’assurer du maintien de la qualité et de la capacité d'évolution de son offre mobile sur le long terme», a expliqué l’opérateur de téléphonie dans un communiqué.
«De son côté, Cellnex, présent en France depuis 2016 et disposant d’une forte capacité de gestion et de commercialisation, souhaite profiter des taux d’intérêt bas et du savoir-faire de Bouygues Telecom pour renforcer fortement sa présence en France», écrit Bouygues Telecom.
C’est le deuxième accord de ce type signé par les deux protagonistes en moins de six mois. Bouygues avait déjà cédé 500 pylônes au groupe espagnol en deux temps: une tranche de 230 en septembre, pour 80 millions d’euros, et le reste au cours du quatrième trimestre 2016, pour un montant non communiqué.
A la Bourse de Paris, le titre Bouygues progressait de plus de 3% dans la matinée, à 34,67 euros, signant une des plus fortes hausses du CAC 40.
Plus d'articles du même thème
-
La coentreprise entre Orange et MasMovil pourrait rejoindre la Bourse espagnole
Les deux opérateurs ont fusionné il y a un an. Les discussions seraient menées par les fonds de private equity KKR, Cinven et Providence, qui sont actionnaires de MasMovil. -
Le groupe Iliad poursuit son ébouriffante croissance
Le groupe français de télécoms créé par Xavier Niel a dépassé en 2024 les 10 milliards d'euros de chiffre d’affaires, et compte 50 millions d'abonnés sur ses trois principaux marchés, la France, l'Italie et la Pologne. -
Vivendi accélère son désengagement de Telecom Italia
L'ex-conglomérat a annoncé, vendredi 21 mars au soir, qu'il a réduit sa participation dans Telecom Italia (TIM), détenant désormais 13,87% de son capital. Il pourrait même la réduire ce trimestre à 5%.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions