Bertrand Meunier pourrait quitter la présidence d’Atos à l'été 2023

La scission de l’entreprise de services informatiques aurait lieu à l'été prochain. En Bourse, l’action Atos rebondit.
Vincent Alsuar, Agefi-Dow Jones
Atos, entreprise française de services du numérique
L’action Atos perd encore 75% depuis le début de l’année.  -  Photo Atos.

Atos signe l’une des plus fortes hausses du SBF 120 mardi, dans le sillage d’informations de presse évoquant un potentiel départ du président du conseil d’administration du groupe de services informatiques à l'été 2023.

Vers 11h50, l’action Atos gagnait 6% à 9,1 euros.

Bertrand Meunier, le président du conseil d’administration d’Atos, quittera ses fonctions à l’occasion de la scission du groupe de services informatiques qui aura lieu à l'été 2023, a rapporté mardi BFM Business, citant une source proche du groupe. Contacté par l’agence Agefi-Dow Jones, un porte parole d’Atos n’a pas souhaité faire de commentaire.

«Ce départ apparaît relativement crédible et ferait sens compte tenu de la pression exercée par plusieurs actionnaires minoritaires sur Bertrand Meunier», estime un analyste basé à Paris.

Pression des actionnaires

Le 9 septembre dernier, Sycomore Asset Management a ainsi souhaité la démission de Bertrand Meunier, et le remplacement des membres les «plus anciens du conseil d’administration par des spécialistes du secteur», alors que le cours de Bourse d’Atos accuse une chute de 80% sur un an. Sycomore AM a également jugé le projet de scission d’Atos «trop ambitieux» et «trop complexe».

Pénalisé depuis plusieurs années par la baisse de ses activités historiques d’infogérance, Atos a dévoilé en juin dernier un plan stratégique prévoyant la scission du groupe en deux sociétés distinctes. La première entreprise conserverait le nom d’Atos et regrouperait les activités historiques de gestion d’infrastructures de centre de données. La seconde prendrait le nom d’Evidian et rassemblerait les activités liées à la transformation numérique ainsi que celles de Big Data et Sécurité (BDS).

«Il apparaît logique qu’il y ait deux conseils d’administration différents pour ces deux entités séparées», a indiqué un porte parole d’Atos à l’agence Agefi-Dow Jones.

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