
Atos refuse une offre pour Evidian et bondit en Bourse

L’entreprise de services numériques Atos a annoncé jeudi avoir reçu mardi une lettre d’intention «non sollicitée» émanant de Onepoint, associé au fonds d’investissement anglo-saxon ICG, portant sur une acquisition potentielle du périmètre «Evidian» pour une valeur d’entreprise de 4,2 milliards d’euros. Le conseil d’administration a décidé «de ne pas y donner suite», a indiqué le groupe dans un communiqué.
«Après examen attentif de cette marque d’intérêt préliminaire et non engageante, et sur la recommandation de son comité ad hoc, le conseil d’administration s’est réuni et a constaté à l’unanimité que celle-ci n’est pas dans l’intérêt de la société et de ses parties prenantes», a indiqué Atos.
+10,6%
Atos a dévoilé en juin dernier un plan stratégique qui prévoit la scission du groupe en deux sociétés distinctes. La première entreprise conserverait le nom d’Atos et regrouperait les activités historiques de gestion d’infrastructures de centre de données. La seconde prendrait le nom d’Evidian et rassemblerait les activités liées à la transformation numérique ainsi que celles de Big Data et Sécurité (BDS). La société avait alors estimé que cette division pourrait être finalisée au cours du second semestre de l’année prochaine, avec l’introduction en Bourse d’Evidian avant la fin de 2023.
L’action Atos, qui perdait plus de 4% peu avant 17h, s’est brusquement envolée en réaction à cette communication pour clôturer en hausse de 10,6%, à 8,65 euros.
Plus d'articles du même thème
-
New Alpha reste finalement dans le giron de La Française
Alors que la banque Caurus Partners avait été mandatée pour étudier la cession de New Alpha Asset Management, la société, qui totalise 3,8 milliards d’euros d’encours, reste finalement dans le giron de La Française. -
Safran avance dans son marathon réglementaire lié à la reprise de Collins
Le gendarme britannique de la concurrence estime que les concessions fournies par le groupe français pourraient suffire à apaiser ses craintes. -
Andbank entre au capital d’une boutique espagnole de private equity
L'opération vient d'être autorisée par les régulateurs.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions